Au moins 25 personnes ont perdu la vie lors des attaques israéliennes à Gaza, selon les hôpitaux locaux, ce samedi. De plus, huit autres personnes sont décédées en raison de la famine après des mois de blocus israélien sur l'entrée des fournitures. Parmi les victimes, se trouvent deux bébés de quelques mois.
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que "huit nouvelles morts, dont deux enfants, ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures à cause de la famine et de la malnutrition". Cela porte le total des victimes à 281, dont 114 enfants, depuis le début de l'offensive militaire israélienne.
Alors que le monde fait face à une déclaration exceptionnelle, la famine s'installe dans la plus grande ville de Gaza. La principale autorité mondiale sur les crises alimentaires a incité les gouvernements et les groupes d'aide à intensifier leurs demandes à Israël pour qu'il mette fin à son offensive de 22 mois à Gaza, déclenchée par les attaques de Hamas du 7 octobre 2023.
Les organisations humanitaires avertissent depuis des mois que la guerre et les restrictions imposées par Israël sur l'approvisionnement alimentaire à Gaza entraînent des famine parmi la population civile. Israël a qualifié de mensonges cette déclaration de famine, alors que l'armée poursuit ses préparatifs pour prendre la ville de Gaza.
Les attaques israéliennes ont causé la mort d'au moins 14 personnes dans le sud de la bande de Gaza, selon les enregistrements de la morgue et les responsables de la santé de l'Hôpital Nasser. Les autorités ont affirmé que les frappes visaient des tentes abritant des personnes déplacées à Khan Younis, qui est devenue le foyer de centaines de milliers de personnes fuyant d'autres zones de Gaza.
Plus de la moitié des victimes étaient des femmes et des enfants. Awad Abu Agala, l'oncle de deux enfants tués, a déclaré qu'il n'y avait plus de lieu sûr à Gaza. "Toute la Frange de Gaza est bombardée... Dans le sud. Dans le nord. Partout", a-t-il déclaré à l'Associated Press.
Hekmat Foujo, un membre de la famille en deuil, a lancé un appel pour une trêve. "Nous voulons du repos", a-t-elle dit, luttant pour contenir ses larmes. "Ayez pitié de nous", a-t-elle ajouté, soulignant la détresse de la population face à la violence continue.
La situation à Gaza est de plus en plus critique, avec des pertes humaines alarmantes et une famine grandissante. Les appels à une trêve se multiplient, mais les perspectives restent incertaines. La communauté internationale doit agir pour mettre fin à cette crise humanitaire.