Cette année marque le 80e anniversaire de la libération du camp de Mauthausen par les troupes américaines. Cependant, il est important de clarifier que le 27 janvier célèbre également l'anniversaire de la libération d'Auschwitz, mais ce sont les forces soviétiques qui ont libéré ce camp. Cette distinction est cruciale pour comprendre l'histoire de ces événements tragiques.
Les Rois d'Espagne ont récemment visité Mauthausen pour honorer les presque cinq mille victimes espagnoles du nazisme. Ce geste souligne l'importance de se souvenir des atrocités commises dans ce camp de concentration. L'anniversaire rappelle également les discours politiques qui ont marqué ces événements.
En 2008, l'ancien président Zapatero a célébré un acte entouré de drapeaux républicains. Il a prononcé des mots forts contre le totalitarisme et la guerre. Cependant, ses propos sur le "crime par le crime" ont suscité des interrogations. Cela soulève la question de l'interprétation des conflits et des idéologies qui les sous-tendent.
Les visites des Rois d'Espagne à Auschwitz et Mauthausen sont significatives. Elles montrent un engagement envers la mémoire historique et les victimes du nazisme. En janvier 2020, ils se sont réunis avec l'Association Amicale Mauthausen, bien que le silence sur certaines impostures ait été notable.
La mémoire historique est souvent manipulée à des fins politiques. Les visites royales sont un moyen de rappeler l'héritage culturel des intellectuels républicains. Le discours de Don Felipe au Mexique en 2015, où il a mentionné des figures importantes comme Buñuel et Azaña, en est un exemple.
En somme, le 80e anniversaire de la libération de Mauthausen nous rappelle l'importance de la mémoire collective. Les gestes des Rois d'Espagne, bien que symboliques, doivent être accompagnés d'une réflexion critique sur l'histoire. La lutte contre l'oubli est essentielle pour honorer la mémoire des victimes et prévenir la répétition des erreurs du passé.