Ce matin, le FBI a effectué une perquisition au domicile de John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump. Cette opération s'inscrit dans le cadre d'une enquête sur des documents classifiés, comme l'a rapporté NBC News. Les agents du FBI ont indiqué qu'ils réalisaient une activité autorisée dans la région où Bolton réside, dans l'État du Maryland.
Des médias numériques tels que The Bulwark ont partagé des photographies montrant un important dispositif policier sur les lieux dès le début de l'intervention. La perquisition a débuté aux alentours de 7 heures du matin à Bethesda, près de Washington, pour déterminer si Bolton a partagé ou possède illégalement des informations classifiées.
Le directeur du FBI, Kash Patel, a publié un message sur le réseau social X, affirmant que "personne n'est au-dessus de la loi". Il a mentionné que ses agents étaient en mission, sans préciser s'il faisait référence à la perquisition chez Bolton. Son adjoint, Dan Bongino, a quant à lui déclaré que "la corruption publique ne sera pas tolérée".
Aucune information judiciaire n'a été rendue publique concernant les motifs de cette perquisition liée à la sûreté nationale. Les détails de l'enquête restent donc flous pour l'instant.
John Bolton, qui critique régulièrement la politique internationale de l'actuel président, avait déjà été la cible d'une tentative d'arrêt de la publication de son livre, "The Room Where It Happened". Ce livre aurait prétendument contenu des informations classifiées. Bolton a été le troisième conseiller à la sécurité nationale de Trump, occupant ce poste pendant un an et demi.
Lors de son licenciement, Trump avait justifié sa décision en affirmant que Bolton cherchait à le pousser vers une action militaire en Iran. Plus récemment, Bolton a été très critique à l'égard du sommet entre Trump et le président russe Vladimir Poutine, qu'il accuse de manipuler le président américain pour servir les intérêts russes.
La perquisition chez John Bolton souligne les tensions croissantes autour des questions de sûreté nationale et de gestion des informations classifiées. Alors que l'enquête se poursuit, les implications politiques et juridiques de cette affaire restent à suivre de près.