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Cinq Clés Qui Distinguent Encore Le Plan Migratoire De Feijóo Face À Celui D'Abascal : Ni "déportations massives" Ni Éjecter "tous" Les Mineurs Non Accompagnés

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Feijóo - Cinq Clés Qui Distinguent Encore Le Plan Migratoire De Feijóo Face À Celui D'Abascal : Ni "déportations massives" Ni Éjecter "tous" Les Mineurs Non Accompagnés

Présentation du nouveau plan migratoire

Le leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, a récemment affirmé que "la nationalité espagnole ne se donne pas, elle se mérite". Lors de la présentation de son nouveau plan migratoire, il a exprimé des préoccupations concernant la transformation de certains quartiers en lieux irrévocables de notre pays. Ces déclarations s'inscrivent dans un contexte où la droite espagnole, notamment Vox, renforce ses positions sur l'immigration.

Positions divergentes sur l'immigration

Vox, par la voix de sa porte-parole Pepa Millán, a également soutenu que "la nationalité ne peut être un cadeau". Ce sentiment est partagé par Santiago Abascal, qui souhaite que les rues espagnoles restent typiquement espagnoles. Ce climat a poussé le PP à durcir sa position migratoire, s'alignant sur certains des discours de Vox.

Selon le dernier baromètre du CIS, un nombre croissant d'électeurs s'inquiètent de l'immigration. En effet, 50,5% des électeurs de Vox et 26,4% de ceux du PP considèrent l'immigration comme un des trois principaux problèmes en Espagne. Ainsi, Feijóo se rapproche des idées d'Abascal tout en maintenant certaines distances.

Propositions sur les expulsions

Les différences entre le PP et Vox se manifestent dans les détails des propositions. Le PP demande le retour des immigrants condamnés pour "délits particulièrement graves". Cependant, ils ne parlent pas de "déportations massives", contrairement à Vox qui prône une approche plus radicale.

Vox élargit la liste des personnes à expulser, incluant tous les immigrants irréguliers et ceux qui ne s'intègrent pas à la culture espagnole. Cette position est soutenue par 70% de la population espagnole, selon une enquête de Sigma Dos.

Gestion des mineurs non accompagnés

Un autre point de divergence concerne les mineurs migrants non accompagnés. Vox souhaite "repatrier" tous ces jeunes, tandis que le PP réclame une gestion plus structurée et des fonds du gouvernement central pour les soutenir. Feijóo et Abascal s'accordent cependant sur la nécessité de vérifier l'âge des jeunes arrivants.

Cette question a également provoqué des tensions au sein des gouvernements autonomiques, mettant en lumière les différences fondamentales entre les deux partis. Le PP insiste sur une gestion équitable tandis que Vox adopte une approche plus strictement punitive.

Regularisation des migrants

Feijóo a également modifié sa position sur la régularisation des migrants en Espagne. Il propose de mettre fin aux régularisations généralisées et de restaurer le caractère exceptionnel du raigo. En revanche, Vox adopte une position plus extrême, clamant "Pas un de plus!" en ce qui concerne les régularisations.

Les deux partis s'accordent sur le fait que les aides économiques doivent être liées à la résidence légale. Ils soutiennent également que seuls les immigrants entrant légalement et souhaitant travailler devraient être autorisés à rester en Espagne.

Contrôle des frontières et aide aux ONG

Un point crucial de divergence reste le contrôle des frontières. Le PP souhaite "impulser" le nouveau Pacte Européen de Migration, tandis que Vox veut l'abandonner. Cependant, les deux partis s'accordent sur le renforcement des effectifs de la Guardia Civil et de la Police Nationale.

Concernant les ONG, le PP n'inclut rien dans son plan, alors que Vox propose d'éliminer les subventions aux organisations aidant les migrants. Cette position pourrait s'étendre à des groupes liés à l'Église, comme Caritas, soulignant une volonté de durcir la politique d'immigration.

Conclusion

Le nouveau plan migratoire du PP montre une évolution vers des positions plus fermes, inspirées par Vox. Cependant, des différences subsistent, notamment sur les questions d'expulsions et de gestion des mineurs. Ces débats reflètent les tensions croissantes au sein de la droite espagnole face à un électorat de plus en plus préoccupé par l'immigration.

Publié le : 19 octobre 2025
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