La situation politique en Espagne est marquée par des accusations de corruption qui pèsent sur le gouvernement. Lors de la clôture du Forum des Grandes Villes, le leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, a exprimé son inquiétude face à la décadence qui s'installe. Cette année parlementaire s'annonce chargée, avec l'opposition prête à dénoncer les affaires touchant le président du gouvernement et le PSOE.
Les imputations qui entourent des figures clés du gouvernement, comme Begoña Gómez, l'épouse de Pedro Sánchez, soulèvent de nombreuses questions. D'autres personnalités, telles que José Luis Ábalos et Álvaro García Ortiz, sont également sous le feu des critiques. Ces affaires, selon le PP, remettent en question la qualité démocratique du gouvernement et sa gestion.
Feijóo a souligné la difficulté d'établir un classement sur qui a menti le plus. Les échanges de messages entre des proches du président et des acteurs de la corruption, comme Viktor de Aldama, mettent en lumière des pratiques douteuses. Ces révélations incitent le PP à demander des comptes au gouvernement.
Le PSOE a déposé une proposition de loi pour limiter l'accusation populaire, un droit constitutionnel. Le PP s'oppose fermement à cette initiative, la voyant comme une tentative de blanchir les affaires de corruption. Ils affirment que cela pourrait permettre d'archiver des dossiers compromettants pour le gouvernement.
Cette semaine, le PP posera des questions directes au gouvernement lors de la session de contrôle. Feijóo mettra en avant le fonctionnement du gouvernement, notamment après les tensions entre le PSOE et Sumar. Les accusations envers le fiscal général pourraient également être un point central des débats.
Le ministre de la Justice, Félix Bolaños, et la vice-présidente María Jesús Montero seront parmi les cibles des questions du PP. Montero est accusée de soutenir son chef de cabinet, impliqué dans des affaires de corruption. Ces interrogations visent à éclaircir les ombres qui planent sur le gouvernement et son intégrité.
En résumé, l'année parlementaire qui débute s'annonce tumultueuse pour le gouvernement espagnol. Les accusations de corruption et les tensions internes pourraient avoir des conséquences significatives sur la stabilité politique du pays. Le PP est déterminé à mettre en lumière ces affaires et à défendre les principes de l'État de droit.