
La jeune femme, Inès, avait déposé une plainte pour viols, menaces de mort et violences physiques à Poitiers. Malgré la possession d’un téléphone grave danger, elle a été tragiquement tuée le 8 septembre par son ex-conjoint, qui est toujours en fuite. Cette situation soulève des questions alarmantes sur la protection des victimes.
Me Pauline Rongier, avocate de la famille d’Inès, décrit la situation avec des mots forts : « Inès était une femme traquée ». Elle a déposé plusieurs plaintes au commissariat de Poitiers, signalant des menaces et des violences. Pourtant, malgré ses demandes d'aide, la protection dont elle avait besoin ne lui a pas été accordée.
Inès a alerté les policiers à six reprises sur les dangers qu'elle affrontait. Chaque fois qu'elle sollicitait un rendez-vous avec les enquêteurs, c'était le signe d'une situation critique. Malheureusement, son ex-conjoint, Habib, un réfugié afghan né en 1989, a réussi à la retrouver et à commettre l'irréparable.
Le 8 septembre, la traque d’Inès s'est terminée dans un huis clos mortel. Son ex-conjoint l’a attaquée avec plusieurs coups de couteau à son domicile situé en plein centre-ville. Ce meurtre tragique met en lumière les failles du système de protection des victimes de violence domestique.
La violence subie par Inès est un rappel brutal de l'importance de prendre au sérieux les signaux d'alerte. Les plaintes répétées de la victime auraient dû entraîner une intervention plus efficace des autorités. La famille d’Inès et son avocate exigent des réponses et une réforme du système de protection.
La mort d'Inès est une tragédie qui soulève des questions essentielles sur la sécurité des victimes de violences. Il est crucial que des mesures soient mises en place pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Le cas d’Inès doit servir de leçon pour améliorer le soutien et la protection des personnes en danger.