Une femme a été libérée de prison après avoir été condamnée pour avoir incité à la haine raciale suite à l'attaque de Southport. Lucy Connolly, âgée de 42 ans, a été incarcérée pour 31 mois à la suite de ses publications sur X. Ces messages ont été postés le jour où trois filles ont été stabbed à Southport en juillet 2024.
Connolly, originaire de Northampton, a plaidé coupable en septembre. Dans son message, elle a appelé à une "déportation de masse maintenant" et a encouragé ses abonnés à "mettre le feu" à des hôtels accueillant des demandeurs d'asile. Elle a été arrêtée le 6 août 2024, après avoir supprimé son compte de médias sociaux, mais des messages ont été retrouvés sur son téléphone par la police.
La publication a été vue 310 000 fois dans les trois heures et demie avant sa suppression. Au tribunal, Connolly a reconnu avoir incité à la haine raciale en diffusant du matériel "menaçant ou abusif" sur X.
Connolly a été condamnée à purger 40 % de sa peine en prison avant d'être libérée sous surveillance. Elle a été libérée de HMP Peterborough le 21 août. Son mari, Raymond, est conseiller municipal à Northampton et ancien conseiller de district de West Northamptonshire.
En mai, la Cour d'appel a rejeté sa demande de réduction de peine. Cette affaire a suscité de vives réactions et un débat sur la liberté d'expression et les limites de celle-ci.
Les déclarations de Connolly ont provoqué un tollé, soulevant des questions sur le rôle des médias sociaux dans la propagation de la haine. Les autorités ont dû réagir face à ce type de discours qui peut inciter à la violence. Les discussions autour de la responsabilité des plateformes de médias sociaux continuent d'être d'actualité.
Cette affaire met en lumière les défis que pose la régulation des contenus en ligne et la nécessité d'un équilibre entre liberté d'expression et protection contre les discours haineux.
La libération de Lucy Connolly soulève des questions importantes sur la justice et la responsabilité sociale. Alors que les débats se poursuivent, il est crucial de réfléchir aux conséquences de l'incitation à la haine sur les réseaux sociaux. La société doit rester vigilante pour prévenir de telles dérives à l'avenir.