Une femme, victime d'un officier prédateur, a récemment reçu des excuses de la part de la Metropolitan Police. Cette force de police a tenté de la discréditer, en diffusant de fausses informations sur sa santé mentale au lieu d'enquêter sur les abus du policier. Lorraine, un nom d'emprunt, a dénoncé cette situation choquante.
Lorraine a rencontré le PC Phil Hunter lors d'une visite de bien-être à son domicile en 2017. Elle l'accuse d'avoir abusé de sa position pour établir une relation sexuelle avec elle. Dans une lettre, le responsable de la Direction des Normes Professionnelles, Neil Smithson, a reconnu des "échecs" sur une période de sept ans.
Le PC Hunter, maintenant exclu de la police, a été reconnu coupable de faute grave lors d'un panel disciplinaire. Lorraine a exprimé son indignation face à la manière dont ses plaintes ont été traitées, indiquant qu'elle avait l'impression d'être ignorée à cause de préjugés sur sa santé mentale.
La lettre de la DPS a confirmé que des informations inexactes sur Lorraine avaient été enregistrées, ce qui a entravé l'enquête. Elle a tenté de signaler le comportement du PC Hunter à plusieurs reprises, mais ses plaintes ont été minimisées. Les décisions prises par la police ont été influencées par la croyance erronée que Lorraine souffrait de problèmes de santé mentale.
Elle a déclaré : "Pour voir cela noir sur blanc est juste horrifiant." Les messages inappropriés envoyés par le PC Hunter, ainsi que ses tentatives d'isoler Lorraine de son entourage, témoignent d'un plan prédatoire bien orchestré.
Le comportement du PC Hunter a été qualifié de "prédateur sexuel" par la DPS. Lorraine a exprimé ses craintes quant à la façon dont la Met pourrait décider de ne pas enquêter sur des allégations contre des officiers, en se basant sur la santé mentale de la victime. "Cela n'a aucun sens," a-t-elle dit, soulignant la nécessité d'une enquête plus rigoureuse.
Elle a également critiqué l'utilisation de sa déclaration comme document de soutien lors de l'audience disciplinaire de Hunter, au lieu de la considérer comme une preuve de son statut de victime. Lorraine a souligné que son ressenti initial sur le policier n'était pas pertinent pour les abus qu'elle a subis.
Lorraine a perdu confiance dans les promesses de réforme de la Met. Elle a déclaré que le processus pour signaler le PC Hunter avait été plus traumatisant que les abus eux-mêmes. "Ils n'ont rien fait pour m'aider," a-t-elle affirmé, demandant une enquête indépendante sur la conduite de l'ancienne responsable de la DPS.
La Met a reconnu ses erreurs et a promis des mesures pour améliorer le système disciplinaire. Cependant, Lorraine reste sceptique quant à la sincérité de ces engagements, se sentant toujours laissée pour compte par les autorités.
Les excuses de la Metropolitan Police à Lorraine soulignent des problèmes systémiques au sein de la force. Malgré les promesses de réforme, le chemin vers la justice et la reconnaissance des victimes semble encore long. Lorraine continue de se battre pour que les voix des victimes soient entendues et que des mesures réelles soient prises contre les officiers prédateurs.