L'Enchufe Exprés De La Femme De Espadas À La Faffe : Engagée En Quatre Jours Après Un Mail Direct Au Responsable Des Ressources Humaines

Introduction

La Fundación Andaluza Fondo de Formación y Empleo (Faffe) a récemment fait l'objet d'une enquête concernant des irrégularités dans ses processus de sélection. Cet article explore les détails entourant la contratation de Carmen Ibanco, épouse de Juan Espadas, et les implications de cette affaire.

Annonces de la Faffe

Le 21 janvier 2007, la Faffe a publié un annonce dans le journal El País, recherchant des candidats pour des programmes de formation et d'assistance technique. Les candidats avaient jusqu'au 22 février pour soumettre leurs candidatures uniquement par voie postale, sans option électronique.

Carmen Ibanco a pris connaissance de cette annonce et a envoyé son curriculum vitae le 27 janvier, mais par e-mail au directeur des ressources humaines de la Faffe, contournant ainsi le processus traditionnel. Sa contratation a été signée le 1er février par Fernando Villén, alors directeur général.

Problèmes de sélection

Les enquêteurs de l'Unité Centrale Opérationnelle (UCO) de la Guardia Civil ont constaté que la contratation de Carmen Ibanco n'a pas respecté les critères de mérite ou de capacité. Ils estiment que cela pourrait avoir violé les principes de publicité, d'objectivité et d'égalité des chances, établis par la fondation.

De plus, son ascension rapide d'un poste de niveau E à un poste de niveau D, avec une augmentation de salaire significative, a été qualifiée d'arbitraire par les enquêteurs. Cela soulève des questions sur l'intégrité du processus de sélection au sein de la Faffe.

Enquête de la Guardia Civil

Dans un rapport daté du 10 mai, la Guardia Civil a évoqué une position avantageuse pour Ibanco. Sur les treize étapes du processus de sélection, seules quatre ont été réalisées, ce qui soulève des doutes sur la transparence de l'ensemble du processus.

Le rapport analyse également les sélections de 85 membres de familles ou de militants du PSOE et conclut que beaucoup de ces contratations étaient sur mesure, renforçant l'idée de favoritisme au sein de la fondation.

Irregularités dans le processus

Les documents internes révèlent que la décision de recruter Carmen Ibanco avait été prise dès le 31 janvier 2007, seulement quatre jours après l'envoi de son CV. Ce timing soulève des suspicions sur le caractère préétabli de sa contratation.

Un fax envoyé le 29 janvier, contenant ses coordonnées bancaires pour le paiement de son salaire, renforce l'idée que sa contratation était déjà décidée. Bien que son mari, à l'époque vice-conseiller, ait été mentionné, Ibanco a affirmé que cela n'avait pas influencé sa sélection.

Conclusion

En somme, l'affaire de la Faffe et la contratation de Carmen Ibanco soulèvent des questions sur l'intégrité des processus de sélection dans les institutions publiques. Les irrégularités constatées mettent en lumière des pratiques qui nécessitent une réforme pour garantir la transparence et l'équité dans les futurs recrutements.