Un écart de rémunération considérable existe entre les femmes et les hommes fonctionnaires. Selon une étude de la Direction générale de l’administration de la fonction publique (DGAFP), les femmes fonctionnaires gagnent en moyenne 442 euros bruts de moins par mois que leurs homologues masculins. Cette situation soulève des questions sur l'égalité salariale dans la fonction publique.
Les femmes travaillant dans les ministères perçoivent une rémunération brute moyenne de 3 732 euros, alors que les hommes touchent 4 174 euros. Bien que cet écart ait diminué au fil des ans, passant de 15,2 % en 2014 à 10,6 % en 2024, il reste préoccupant. Cette situation met en lumière les inégalités persistantes dans le secteur public.
Les différences de rémunération s'expliquent en partie par le fait que les femmes occupent plus souvent des emplois à temps partiel. Lorsqu'on compare les agents en équivalent temps plein (EQTP), l'écart demeure important, bien qu'il soit réduit à 8,8 % en 2024. Cette réalité met en évidence la nécessité de corriger ces inégalités.
Un autre facteur clé est l'effet de ségrégation qui se manifeste par une surreprésentation des femmes dans des postes moins rémunérateurs. Dans les ministères, les femmes sont souvent présentes dans les corps ayant une rémunération inférieure à la moyenne. Ce phénomène persiste malgré une augmentation de la féminisation des postes les mieux rémunérés entre 2014 et 2024.
En résumé, l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes fonctionnaires est un enjeu majeur. Bien que des progrès aient été réalisés, des disparités persistantes demeurent. Il est crucial de continuer à lutter pour l'égalité salariale et d'analyser les facteurs qui contribuent à cette situation afin d'améliorer les conditions des femmes dans la fonction publique.