Les récentes annonces de fermetures à l'Université de Wolverhampton sont jugées inquiétantes par de nombreux étudiants et membres du personnel. Catherine Lamond, présidente de la branche UCU, a exprimé des préoccupations sur les conséquences de ces décisions. La fermeture des campus, notamment celui de Telford, soulève de nombreuses interrogations.
La fermeture de la School of Art à Wolverhampton est particulièrement déplorée. Cette institution est décrite comme un véritable point de repère local. Beaucoup se sentent attristés par la perte de cet espace qui a formé des étudiants ayant connu un succès international.
Catherine Lamond a déclaré : "Ce sera un jour triste quand il commencera à être démoli." La démolition, selon elle, entraînera également des perturbations en raison de sa proximité avec un carrefour sur le périphérique.
Les étudiants et le personnel de l'université sont dans l'incertitude quant à l'avenir du campus de Telford. Lamond a indiqué que "beaucoup de choses sont en suspens", ce qui crée un climat de préoccupation. Le manque de consultation autour de ces changements est décevant pour la communauté universitaire.
Les questions de transport et d'hébergement pour ceux qui devront se déplacer vers les campus de Wolverhampton ou Walsall sont des préoccupations majeures. Bien que l'université ait assuré qu'il n'y aurait pas de licenciements, l'inquiétude demeure.
Le plan de réaménagement de l'université inclut le transfert des services professionnels, tels que les ressources humaines et la finance, vers le Civic Centre de Wolverhampton. Lamond a exprimé des craintes que cela ne crée un environnement désagréable, semblable à un centre d'appels.
Les membres du syndicat sont frustrés par le manque de détails concernant cette transition. Lamond a souligné que bien que des "déclarations accrocheuses" aient été faites, il n'y a eu aucune interaction significative avec le personnel et les étudiants.
L'Université de Wolverhampton a déclaré qu'elle ne ferait pas d'autres commentaires pour le moment, mais qu'elle s'engage activement avec son personnel et ses étudiants. Dans une déclaration initiale, l'université a affirmé que son plan visait à créer des campus de qualité tout en assurant la durabilité financière.
Le communiqué a précisé que l'université avait trop de ressources, entraînant des coûts opérationnels annuels de 6 millions de livres. La libération de ces ressources devrait permettre d'investir dans des domaines stratégiques importants pour améliorer l'expérience étudiante.
Les fermetures à l'Université de Wolverhampton soulèvent des préoccupations légitimes parmi les étudiants et le personnel. Alors que l'université cherche à réduire ses coûts et à réorganiser ses services, l'impact sur la communauté reste à évaluer. La situation nécessite une communication claire et un engagement sincère avec tous les acteurs concernés.