«Bien que rien ne puisse nous rendre les heures de splendeur dans l'herbe, de gloire dans les fleurs, nous ne devons pas nous affliger, car la beauté subsiste toujours dans le souvenir». Ces mots résonnent en moi alors que j'apprends la triste nouvelle de la mort de Fernando Lázaro. Son départ laisse un vide immense dans notre rédaction d'EL MUNDO, où il a été l'un des jeunes pionniers depuis 1989.
Fernando était le plus jeune des pitufos qui ont fondé notre journal. Dès le premier jour, il a été notre petit frère, et aujourd'hui, nous pleurons sa perte. Sa voix, son humour et sa passion pour le journalisme resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Nous ne pourrons plus jamais entendre son « Quoi de neuf, tron? » qui illuminait nos journées.
Fernando était une force de la nature, un journaliste qui ne se laissait jamais abattre. Son célèbre dicton, « Travailler serait pire », nous motivait tous à avancer. Il était le premier à arriver au bureau, prêt à relever tous les défis. Nous avons partagé tant de moments, des repas aux célébrations, en apprenant ensemble à faire un journal chaque jour.
Sa présence apportait une énergie unique, et il savait comment transformer des situations difficiles en occasions de rire. Dans notre rédaction, il a toujours encouragé la camaraderie et l'entraide, même face à l'adversité. Son humour, même dans les moments sombres, était contagieux.
Les souvenirs de Fernando sont nombreux et précieux. Il a su établir des relations solides avec ses collègues et ses sources. Rafael Moyano se souvient de son sourire et de sa capacité à faire des blagues, même dans les moments les plus sérieux. « Fernando savait toujours apporter quelque chose de bon », dit-il avec nostalgie.
Fernando Garea évoque également son talent pour le journalisme d'investigation. « Il avait une grande vertu professionnelle et personnelle », souligne-t-il. Ensemble, ils ont découvert des histoires importantes qui ont marqué l'histoire de notre pays. Fernando ne reculait jamais devant le danger et savait comment obtenir l'information, peu importe les obstacles.
Fernando était bien plus qu'un collègue ; il était un ami sur qui l'on pouvait compter. Pedro Simón décrit leur complicité et les moments partagés autour d'un bon repas. « Il était le tron sur lequel nous pouvions nous appuyer, que ce soit pour rire ou pleurer », se souvient-il avec émotion.
Sa passion pour le journalisme et son amour pour ses collègues étaient palpables. Même face à la maladie, il restait optimiste et déterminé. Les messages échangés sur WhatsApp témoignent de son humour et de sa force de caractère, nous rappelant à quel point il était unique.
Fernando Lázaro ne sera jamais oublié. Sa force, son humour et son engagement envers le journalisme continueront d'inspirer tous ceux qui l'ont connu. Nous, ses collègues et amis, garderons en mémoire son esprit indomptable et sa passion pour la vie. EL MUNDO ne sera plus jamais le même sans lui, mais son héritage vivra à travers chacun de nous.