Festival de BD d'Angoulême : La salariée ayant porté plainte pour viol « soulagée » par l'annulation de l'édition 2026

Élise Bouché-Tran a porté plainte après avoir subi un viol par un prestataire du festival. Moins de deux mois après avoir révélé les faits, elle a été licenciée le 12 mars. Cette décision a suscité de vives réactions, car elle a été perçue comme une forme de représailles.

Dans une interview, elle a exprimé son sentiment de solitude après avoir dénoncé l'incident. Aucun de ses anciens collègues ne l'a soutenue, ce qui a ajouté à sa détresse. Elle a déclaré : « Je me suis retrouvée complètement seule ». Cette situation a mis en lumière les problèmes structurels au sein de l'organisation.

Franck Bondoux, directeur du festival, a fermement nié que le licenciement d'Élise soit lié à son témoignage. Il a affirmé que les raisons étaient basées sur des comportements inappropriés au travail. Cette défense a été largement critiquée et a soulevé des questions sur la culture d'entreprise au sein de 9e Art+.

La polémique a pris de l'ampleur, et l'annulation de l'édition 2026 a été annoncée le 1er décembre. Élise Bouché-Tran a exprimé son soulagement, considérant cela comme un signe que le management toxique ne peut plus être toléré.

Élise Bouché-Tran a déclaré qu'il était peut-être temps de faire table rase et de repenser l'organisation du festival. Elle espère que cela permettra de créer un nouveau festival centré sur les artistes et les créateurs. Cette vision pourrait offrir une nouvelle dynamique et attirer de nouveaux talents.

Elle a également mentionné qu'elle aimerait revenir au festival, mais uniquement pour le plaisir et non pour des raisons professionnelles. Cela souligne le besoin d'un changement de culture au sein de l'événement pour favoriser un environnement sain.