Le porte-parole parlementaire de IU, Enrique Santiago, a exprimé des préoccupations concernant l'autorisation par le gouvernement de festivals de musique. Ces événements, comme le Viña Rock, sont liés à des fonds d'investissement israéliens. Santiago a soulevé cette question à travers une série de questions parlementaires.
Il a mentionné une liste interminable de groupes musicaux qui refusent de se produire dans ces festivals, en raison de leur lien avec le fonds Kohlberg Kravis Roberts (KKR). Des groupes tels que 'Reincidentes' et 'Porretas' ont annoncé qu'ils ne participeraient plus à ces événements.
Santiago a appelé les administrations publiques à suivre l'exemple de ces musiciens. Il propose que les festivals dont les activités sont liées à la nettoyage ethnique en Palestine ne soient pas autorisés. Cette position vise à marquer une prise de conscience sur les implications éthiques de ces événements.
Il souligne que le fonds KKR, depuis janvier, est devenu un acteur majeur dans le domaine du divertissement musical au niveau mondial. Cela fait suite à l'acquisition de Superstruct Entertainment, qui organise jusqu'à 80 festivals à travers le monde.
Enrique Santiago a également critiqué l'implication de KKR dans la promotion immobilière dans les territoires occupés par Israël. Cette situation soulève des questions sur la responsabilité éthique des entreprises dans des contextes de conflit.
Des groupes de défense des droits humains ont commencé à lancer des campagnes pour sensibiliser le public à l'implication de KKR dans ces situations. Ils remettent en question la légitimité de KKR en tant qu'acteur culturel dans ce contexte.
Le député a demandé au gouvernement son avis sur le rôle de KKR en tant que propriétaire de nombreux festivals populaires en Espagne. Il s'interroge sur la possibilité que cela puisse contribuer à financer le génocide en Palestine.
Il a également questionné les mesures que le gouvernement compte prendre pour empêcher l'autorisation de ces festivals, organisés par une entreprise qui enfreint le droit international humanitaire.
Enfin, Santiago a demandé que TVE ne diffuse pas la participation d'Israël au festival musical de l'Eurovision. Il a suggéré qu'un représentant du peuple palestinien puisse intervenir à la place, soulignant ainsi la nécessité de donner une voix aux victimes de cette situation.
Les préoccupations soulevées par Enrique Santiago mettent en lumière des enjeux éthiques importants liés à la musique et à la culture. Les décisions concernant l'autorisation de festivals doivent prendre en compte les implications politiques et sociales de ces événements.