« Les Russes tentent même d'interdire nos fêtes » - Des femmes s'expriment depuis l'Ukraine occupée
Introduction
Les voix des femmes vivant en Ukraine occupée résonnent avec tristesse et peur. Maria, un pseudonyme pour préserver son identité, partage son expérience de répression sous l'occupation russe. Alors que les négociations pour la paix avancent, les habitants de ces territoires font face à un avenir brutal et répressif.
Répression de l'identité ukrainienne
Les autorités russes imposent des restrictions sévères pour éradiquer l'identité ukrainienne. Cela inclut l'interdiction de la langue ukrainienne et des traditions culturelles. De plus, les Ukrainiens subissent des sanctions sévères s'ils osent exprimer leur désaccord.
La crainte grandit que Kyiv soit contrainte de céder certains territoires occupés par la Russie. Bien que les responsables ukrainiens s'y opposent, Moscou souhaite capturer entièrement des régions comme Donetsk et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014.
La vie sous occupation
La vie quotidienne est marquée par la peur. Maria, membre d'un groupe de résistance, décrit comment elle distribue des tracts pour résister pacifiquement. Elle utilise un proverbe ukrainien pour illustrer son état d'esprit : "Vous avez peur dans les yeux, mais vos mains font encore le travail."
Les interactions avec les médias et même avec des proches peuvent être périlleuses. Les habitants d'occupé Mariupol craignent de parler, accusant même les journalistes de nuire à leur sécurité. La méfiance règne, rendant les communications risquées.
Les conséquences de la répression
Les autorités russes surveillent étroitement les manifestations de désaccord. Maria indique que des caméras de surveillance sont installées pour contrôler la population. De nombreux activistes ukrainiens ont été tués ou portés disparus sous l'occupation, selon le groupe de droits Zmina.
Les lois répressives s'accumulent, et des personnes sont pénalisées pour avoir diffusé des "informations fausses" ou pour avoir critiqué l'armée russe. En Crimée, des milliers de cas ont été ouverts pour "discréditer" les forces armées.
Résistance et propagande
Malgré les dangers, des groupes de résistance comme Zla Mavka et Atesh continuent de lutter contre l'occupation. Ils se concentrent sur la distribution de symboles ukrainiens et sur des actions de sabotage. Le mouvement Yellow Ribbon contribue également à la résistance.
La propagande russe est omniprésente, inondant les centres-villes de messages glorifiant le régime. Les enfants sont soumis à une éducation pro-russe, renforçant les récits de Moscou dès leur plus jeune âge.
Conclusion
La situation en Ukraine occupée est marquée par une lutte constante pour préserver l'identité et la culture. Les voix comme celles de Maria sont essentielles pour comprendre la réalité de l'occupation. Alors que la répression se renforce, la résistance, bien que risquée, continue de s'affirmer.
