La FIFA ne peut pas résoudre les problèmes géopolitiques - Infantino

Introduction

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a récemment déclaré que l'organe dirigeant du football mondial "ne peut pas résoudre les problèmes géopolitiques". Cette déclaration survient alors que la pression monte sur les autorités sportives pour sanctionner Israël.

Contexte de la situation

Le mois dernier, une commission d'enquête des Nations Unies a conclu qu'Israël avait commis un génocide contre les Palestiniens à Gaza. Malgré cela, la participation d'Israël au football n'a pas été inscrite à l'ordre du jour d'une réunion du conseil de la FIFA qui s'est tenue jeudi.

Infantino a cependant abordé le sujet lors de ses remarques d'ouverture à Zurich. Il a souligné l'engagement de la FIFA à "utiliser le pouvoir du football" pour rassembler les gens dans un monde divisé.

Message de paix et d'unité

Infantino a exprimé ses pensées pour ceux qui souffrent dans les nombreux conflits actuels, affirmant que le message le plus important que le football peut transmettre est celui de la paix et de l'unité. Il a ajouté que la FIFA "ne peut pas résoudre les problèmes géopolitiques", mais qu'elle doit promouvoir le football en s'appuyant sur ses valeurs unificatrices.

Actuellement, l'équipe nationale d'Israël participe aux qualifications européennes pour la Coupe du Monde masculine de l'été prochain, tandis que le club israélien Maccabi Tel Aviv joue en Europa League.

Appels à la suspension d'Israël

Amnesty International a exhorté la FIFA et l'UEFA à suspendre l'Association de football israélienne de leurs tournois. Le vice-président de la FIFA, Victor Montagliani, a déclaré que l'UEFA devrait prendre cette décision.

Il a précisé qu'Israël est un membre de l'UEFA, tout comme d'autres pays, et qu'ils doivent gérer cette situation. Actuellement, Israël est troisième dans son groupe de qualifications pour la Coupe du Monde, avec six points de retard sur la Norvège, leader du groupe.

Réactions internationales

La Coupe du Monde 2026 sera co-organisée par les États-Unis, le Mexique et le Canada. L'administration du président américain Donald Trump a promis de s'opposer à toute tentative d'empêcher Israël de participer. Un rapport de l'ONU a indiqué qu'il y avait des raisons raisonnables de conclure que quatre des cinq actes génocidaires définis par le droit international avaient été commis par Israël à Gaza depuis le début de la guerre en 2023.

Un panel d'experts en droits humains de l'ONU a ensuite appelé la FIFA et l'UEFA à suspendre l'équipe nationale israélienne du football international, affirmant que "le sport doit rejeter la perception que tout est normal".

Conclusion

Israël a régulièrement nié que ses actions à Gaza constituent un génocide, les qualifiant de mesures de défense légitimes. Son ministère des Affaires étrangères a qualifié le rapport de l'ONU de "distordu et faux". La situation reste complexe et continue d'attirer l'attention des instances sportives et des organisations internationales.