Infantino accusé de violer son « devoir de neutralité » pour favoriser Trump, la Commission d'éthique de la FIFA saisie

Accusations contre Gianni Infantino

L’organisation de défense des droits humains FairSquare a récemment saisi la commission d’éthique de la Fifa. Elle accuse le président de la Fifa, Gianni Infantino, de violer son « devoir de neutralité ». Cette accusation survient dans un contexte où Infantino semble favoriser Donald Trump, selon les déclarations de l’organisation.

Le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier 2025 a suscité de nombreuses critiques. La situation a atteint un nouveau sommet lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2026, où Trump a reçu un « Prix de la Paix de la Fifa ». FairSquare considère qu'une telle distinction pour un leader politique en exercice constitue une violation manifeste du devoir de neutralité de la Fifa, tel que stipulé dans son code d’éthique.

Demande d'examen par la commission d'éthique

Dans sa requête, FairSquare demande à la commission d’éthique d’examiner les circonstances entourant l’annonce de ce prix. L’organisation souhaite également clarifier le rôle de Gianni Infantino dans l’attribution de cette distinction, dont les modalités restent floues. Cette demande a été formulée dans un document daté de lundi.

FairSquare souligne également le plaidoyer d’Infantino en faveur de Trump pour obtenir le prix Nobel de la paix. Ses commentaires positifs sur la politique intérieure de Trump soulèvent des questions sur l’objectivité de la Fifa. L’organisation basée à Londres insiste sur l’importance de l’éthique dans le sport.

Relations diplomatiques et implications

Étant donné que les États-Unis sont le principal hôte de la Coupe du monde 2026, aux côtés du Canada et du Mexique, FairSquare admet qu’il est naturel qu’Infantino cherche à établir de bonnes relations avec le président américain. Cependant, cette position soulève des préoccupations.

En soutenant l’agenda politique de Trump, Infantino menace l’intégrité et la réputation du football. FairSquare accuse Infantino de compromettre la neutralité de la Fifa, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur la gouvernance du football.

Réaction de la Fifa

Contactée par l’AFP, la Fifa a confirmé avoir reçu la plainte de FairSquare. Toutefois, elle n’a pas encore fourni de commentaire sur le contenu de la plainte. Cette situation met en lumière les tensions entre le sport et la politique.

Les accusations de FairSquare soulèvent des questions cruciales sur l’éthique au sein de la Fifa. La réaction de la commission d’éthique sera scrutée de près, car elle pourrait influencer la perception du public sur l’intégrité de l’organisation.

Conclusion

Les accusations portées par FairSquare contre Gianni Infantino mettent en évidence des enjeux importants concernant la neutralité dans le sport. La Fifa se trouve à un carrefour, où ses décisions pourraient avoir des répercussions durables sur sa réputation. L'attente d'une réponse de la commission d'éthique est cruciale pour l'avenir de la gouvernance du football.