« On a effectué un travail classique de reconstitution » : nouvel appel pour identifier la « jeune fille à la pièce de 10 pence »

Appel à témoins pour une jeune victime

Une jeune fille a été retrouvée en 1982 près de Nantes. Interpol relance l’appel à témoins pour cette victime anonyme depuis près de 43 ans. Ce cas, connu sous le nom de « Jeune fille à la pièce de 10 pence », suscite toujours des interrogations.

Découverte tragique

Le 25 novembre 1982, un chasseur découvre le corps de cette adolescente, réduit à l’état de squelette, sur un terrain en friche. Le corps était situé en bordure de la route départementale 723, au nord de Nantes. Selon les enquêteurs, elle pourrait avoir été tuée entre juin et septembre 1982.

La victime était entièrement habillée, portant des chaussures rouges à petits talons. Interpol a diffusé des photos de ces chaussures, espérant que cela pourrait aider à l’identification. Ces détails sont cruciaux pour relancer l’enquête.

Utilisation de nouvelles technologies

Interpol utilise des moyens techniques modernes pour reconstituer le portrait de la jeune fille. « On a fait un travail classique de reconstitution », explique Franck Dannerolle, commissaire divisionnaire. Cette approche vise à améliorer le portrait-robot d’époque, afin de susciter de nouveaux témoignages.

Des portraits actualisés et des photos des objets retrouvés sur elle ont été diffusés. Cela inclut des éléments personnels qui pourraient aider à son identification.

Indices matériels

Lors de sa découverte, l’adolescente portait des objets significatifs. Elle avait autour du cou une chaîne en métal doré et un porte-clé en métal à l’effigie de Napoléon. De plus, on a trouvé une pièce britannique de 10 pence dans ses poches, ainsi qu’un jeton de taxiphone.

Des photos de ces objets ont été mises en circulation. « Même si le dessin n’est pas 100 % fiable, si quelqu’un pouvait reconnaître un objet… », espère le commissaire Dannerolle.

Collaboration internationale

Le commissaire rappelle l’importance de s’intéresser à d’autres dossiers. « S’il y a des victimes étrangères en France, il peut y avoir des victimes françaises à l’étranger. » Cette collaboration avec d’autres pays européens est essentielle pour avancer dans l’enquête.

Ainsi, l’appel à témoins reste ouvert et actif. Les enquêteurs espèrent que de nouveaux éléments pourraient émerger grâce à cette diffusion.

Conclusion

La quête pour identifier la jeune fille retrouvée en 1982 près de Nantes se poursuit. Grâce aux nouvelles technologies et à la diffusion d’éléments matériels, les enquêteurs espèrent obtenir des réponses. L’implication du public pourrait faire la différence dans cette affaire non résolue.