Le plan de compensation pour le financement automobile jugé « totalement impraticable », avertit l'organisme professionnel
Introduction
Le plan de règlement des litiges sur le financement automobile est jugé "complètement impraticable" par l'organisme professionnel représentant l'industrie. Cette déclaration survient suite aux préoccupations relatives à la portée du plan proposé par le régulateur financier.
Inquiétudes concernant le plan de redressement
Stephen Hadrill de la Finance and Leasing Association (FLA) a exprimé des craintes quant à la possibilité que le plan couvre des prêts datant de 2007. Selon lui, de nombreuses entreprises et clients n'ont plus les documents nécessaires de cette époque, ce qui complique la mise en œuvre du plan.
Le jugement de la Cour suprême a également statué que les commissions cachées des prêteurs aux concessionnaires pour les prêts automobiles n'étaient pas illégales. Cela signifie que des millions de conducteurs ne pourront pas réclamer pour des ventes abusives, ce qui aggrave la situation.
Consultation de la FCA
Le dimanche suivant, la Financial Conduct Authority (FCA) a annoncé le lancement d'une consultation en octobre pour déterminer qui pourrait être éligible à une indemnisation et le montant à recevoir. Les estimations indiquent que le coût du plan pourrait atteindre entre 9 et 18 milliards de livres sterling.
La FCA a précisé qu'elle s'attend à ce que les entreprises informent les clients de leur éligibilité. Les réclamations devraient couvrir des accords remontant à 2007, ce qui soulève encore plus de questions sur la faisabilité du plan.
Conséquences pour les prêteurs
Hadrill a averti que le coût du plan de redressement pourrait entraîner une réduction des options de financement automobile disponibles pour les consommateurs. Il a déclaré : "Ce coût devra être absorbé quelque part".
Il a également souligné que plus le prêt devient coûteux, plus l'emprunt devient cher pour le consommateur. Cette dynamique pourrait avoir un impact significatif sur le marché du financement automobile.
Décisions de la Cour suprême
La Cour suprême a tranché en faveur des entreprises de financement dans deux des trois affaires cruciales portant sur les paiements de commissions. Toutefois, elle a laissé ouverte la possibilité de réclamations d'indemnisation pour des commissions jugées injustes.
Les entreprises de l'industrie devront couvrir l'intégralité des coûts de toute éventuelle indemnisation, y compris les coûts administratifs. Les personnes ayant déjà déposé une plainte n'ont pas besoin de faire quoi que ce soit, tandis que celles qui n'ont pas encore agi doivent contacter leur fournisseur de prêt automobile.
Conclusion
En résumé, le plan de redressement du financement automobile soulève des préoccupations majeures quant à sa faisabilité et à ses conséquences. Les enjeux financiers et administratifs pourraient transformer le paysage du financement automobile, impactant ainsi les consommateurs et les prêteurs.
