La décision du Gouvernement, menée par la vice-présidente et ministre des Finances, María Jesús Montero, de ne pas exempter de la taxation du IRPF les bénéficiaires du salaire minimum interprofessionnel, a provoqué un véritable tremblement de terre au Congrès. Cette situation a fait exploser le mur qui séparait jusqu'à présent le Parti Populaire des partenaires de gauche soutenant l'exécutif.
Les populaires ont déposé une proposition de loi à la Chambre pour ajuster le plafond exonéré de l'Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques au SMI. Ils demandent au Gouvernement d'activer, dans un délai maximum de 15 jours, les modifications réglementaires nécessaires pour mettre en œuvre cette initiative.
Cette initiative vise à éviter l'application d'une retenue sur les revenus du travail lorsque leur montant est égal ou inférieur au salaire minimum interprofessionnel. Cela permettra également d'éviter l'erreur de saut qui se produit pour les contribuables ayant des revenus proches de ces montants.
Avec cette initiative, le PP prend une longueur d'avance sur les mesures, encore floues, annoncées ce matin par le partenaire minoritaire du Gouvernement, Sumar. Ce dernier tente de faire face à la décision imposée par la ministre des Finances.
De son côté, Podemos a également pris les devants. Ils ont enregistré une autre proposition de loi, qui ne comporte qu'un seul article, demandant l'exemption permanente du SMI de la taxation par l'IRPF.
Ainsi, les positions du PP, de Sumar et des partenaires de gauche du Gouvernement convergent. Ils s'opposent tous à la nouvelle redevance fiscale que le ministère des Finances souhaite instaurer au détriment des bénéficiaires du salaire minimum.
Cette convergence met en lumière les tensions croissantes au sein de la scène politique. Les différents partis cherchent à protéger les droits des travailleurs tout en naviguant dans un environnement fiscal complexe.
En somme, la décision du Gouvernement a déclenché une série de réactions au sein du Congrès. Les initiatives du PP et de ses partenaires de gauche montrent une volonté commune de défendre les intérêts des bénéficiaires du salaire minimum. Le débat sur la fiscalité et la protection des plus vulnérables est loin d'être terminé.