Yolanda Díaz Montre Sa Force Dans La Confrontation Avec Le PSOE Sur La Fiscalité Du SMI Et Insiste Pour Imposer Les Yachts Et Les Avions De Luxe

Priorités économiques de Sumar

Yolanda Dïaz a participé ce vendredi à un acte public avec sept autres représentants des formations politiques de Sumar. L'objectif était de fixer leurs priorités économiques en vue de la future négociation des Budgets Généraux de l'État. Cette démonstration de force de la vice-présidente du gouvernement intervient dans un contexte de tensions avec le PSOE sur la fiscalité du Salaire Minimum Interprofessionnel (SMI).

Le SMI est actuellement fixé à 1.184 euros en 14 paiements annuels. Dïaz a souligné que "le problème n'est pas dans la justice fiscale par le bas, mais par le haut". Elle a insisté sur la nécessité d'ajuster l'IRPF, mais uniquement pour les revenus du capital, et non pour ceux du travail.

Propositions fiscales progressistes

Dïaz a également évoqué l'importance de la pédagogie fiscale. Selon elle, imposer des taxes sur les yachts et les avions de luxe est une proposition qui se veut progressiste et qui contribue à la sensibilisation fiscale. Ce message était clairement destiné au partenaire majoritaire de la coalition, le PSOE.

La controverse autour du SMI a engendré une division sans précédent au sein de l'exécutif. Sumar a même déposé une proposition de loi au Congrès contre la décision du PSOE, qui impose aux bénéficiaires de déclarer leurs revenus, indépendamment des exemptions possibles, afin de financer les services publics.

Conflit avec la gauche et le PP

Dans cette lutte, le parti de Pedro Sánchez fait face à toute la gauche, en plus du PP. Dïaz a affirmé que la proposition de Sumar est "ferme et décidée" sur "qui paie et qui ne paie pas d'impôts". Elle a mentionné les socimis et les sicavs comme des sujets de discussion importants.

Elle a ajouté que le débat doit se concentrer sur la pédagogie, mais en s'attaquant aux revenus élevés plutôt qu'aux classes populaires. Ce point de vue souligne l'engagement de Sumar à défendre une fiscalité plus équitable.

Implications pour le gouvernement

Ce conflit sur la fiscalité et le SMI met en lumière des tensions internes au sein du gouvernement. Les désaccords entre Sumar et le PSOE pourraient avoir des répercussions sur la stabilité de la coalition. Les prochaines semaines seront cruciales pour observer comment ces discussions évolueront.

La situation actuelle pourrait également influencer les futures négociations budgétaires, rendant nécessaire un dialogue constructif entre les différentes parties. Les enjeux sont élevés, et chaque décision pourrait avoir des conséquences significatives pour les citoyens.

Conclusion

En résumé, Yolanda Dïaz et Sumar se positionnent clairement en faveur d'une réforme fiscale plus juste. Ils insistent sur la nécessité d'une fiscalité progressive qui cible les plus riches. Alors que les tensions avec le PSOE persistent, l'avenir de la coalition dépendra de leur capacité à trouver un terrain d'entente.