Dans un contexte de tensions au sein de la justice espagnole, l'Association des Fiscaux a adressé une lettre au fiscal général du pays, Álvaro García Ortiz. Cette lettre souligne la nécessité d'une impartialité dans le processus de nomination d'un nouveau fiscal pour la Salle des Délits contre l'Administration Publique.
Les fiscaux demandent à García Ortiz de ne pas proposer de nominations pour ce poste crucial. Ils estiment que sa participation pourrait nuire à la crédibilité de l'institution. En effet, sa situation actuelle, marquée par une enquête pour révélation de secrets, jette un doute sur sa capacité à agir de manière neutre.
La création de ce poste de fiscal est perçue comme une tentative de mettre en place une fiscalité parallèle. Les autorités craignent que cela permette un contrôle accru sur les affaires de corruption sensibles. Ce contexte soulève des questions sur les motivations du gouvernement de Pedro Sánchez.
Le poste a été créé par un décret royal, ce qui a suscité des critiques. Les fiscaux estiment que cette méthode d'urgence contourne les procédures légales normales. Ils demandent une réflexion plus approfondie sur la légitimité de cette nomination.
L'Association souligne l'importance de la confiance du public dans les institutions. Ils affirment que l'impartialité est essentielle pour garantir un fonctionnement efficace de l'administration publique. Par conséquent, ils exhortent García Ortiz à ne pas intervenir dans ce processus de nomination.
En résumé, l'Association des Fiscaux appelle à une abstention de la part du fiscal général concernant la nomination d'un nouveau fiscal. Cette situation met en lumière des préoccupations plus larges sur l'intégrité et la transparence au sein de la justice espagnole. La confiance du public dans ces institutions dépendra de leur capacité à agir de manière juste et impartiale.