Le gouvernement britannique souligne que la relation commerciale entre le Royaume-Uni et les États-Unis est "équitable et équilibrée". Cette déclaration intervient après l'imposition par le président américain Donald Trump de tarifs douaniers sur les importations en provenance du Canada et du Mexique.
Trump a également menacé d'agir contre l'Union européenne, qualifiant la relation commerciale avec le Royaume-Uni d'"hors ligne", mais a indiqué qu'elle pourrait être "régularisée". Le Premier ministre Sir Keir Starmer est actuellement à Bruxelles pour discuter des relations commerciales avec les dirigeants européens.
Suite aux annonces de Trump, les marchés boursiers européens et asiatiques ont connu une chute significative, en particulier pour les fabricants automobiles. Bien que le Royaume-Uni ait également été affecté, l'impact a été moins sévère que pour l'UE.
Une analyse de l'Université de Sussex a estimé que le Royaume-Uni pourrait subir une perte de 22 milliards de livres d'exportations si des tarifs de 20 % étaient appliqués à tous les produits importés.
Les réactions des autres dirigeants ont été vives. Le Canada a rapidement annoncé des tarifs de rétorsion de 25 %. Le président français Emmanuel Macron a déclaré que l'UE devrait "se faire respecter" en cas d'attaque sur ses intérêts.
La responsable de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, a averti qu'il n'y a pas de gagnants dans les guerres commerciales, ajoutant que "si une guerre commerciale avec les États-Unis éclate, c'est la Chine qui en rira".
Sir Keir Starmer a adopté une position prudente, affirmant qu'il est encore trop tôt pour prédire l'avenir des relations commerciales. Il a exprimé son désir de voir des relations commerciales solides se développer.
Trump a mentionné que ses discussions avec le Premier ministre britannique ont été "très agréables", indiquant qu'ils s'entendent bien et qu'ils ont eu plusieurs réunions et appels.
Le Royaume-Uni cherche à établir des liens commerciaux plus forts non seulement avec les États-Unis, mais aussi avec l'UE. Le sommet à Bruxelles aborde principalement des questions de défense, mais le Royaume-Uni souhaite également discuter de l'assouplissement des restrictions sur le commerce des produits alimentaires et animaux.
Des sujets tels que la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles et la facilitation des déplacements des musiciens sont également à l'ordre du jour. Cependant, le gouvernement a jusqu'à présent rejeté l'idée d'un programme de mobilité pour les jeunes.
Les relations commerciales entre le Royaume-Uni et les États-Unis sont à un tournant. Les récents développements soulignent l'importance de naviguer avec prudence dans un environnement commercial incertain. Alors que le Royaume-Uni cherche à renforcer ses liens, il doit également gérer les tensions potentielles avec l'UE et les États-Unis.