
Selon des témoins, les documents fournis par Forestalia étaient « quatre photocopies » de qualité médiocre. Au lieu d'un projet sérieux, le fonctionnaire a reçu une demande qui semblait être une blague. Avec seulement quatre pages mal photocopiées, l'entreprise espérait obtenir un permis environnemental pour trois nouveaux parcs.
En janvier 2018, Forestalia, une entreprise majeure dans le secteur des parcs éoliens, a tenté d'obtenir une approbation environnementale. Le fonctionnaire, un ingénieur industriel, était surpris par la légèreté des documents. Malgré la réputation de Forestalia, il a refusé d'approuver quoi que ce soit.
Peu après, en avril, ce fonctionnaire a été licencié. Le Tribunal Supérieur de Justice d'Aragon a ensuite ordonné sa réintégration, affirmant que son licenciement était injustifié. Les pressions exercées par ses supérieurs pour approuver les projets ont été mises en lumière, révélant un système de corruption au sein de l'administration.
Le cas de ce fonctionnaire illustre comment le pouvoir économique influence la politique. Les sources indiquent que le PP a été impliqué dans son licenciement, tandis que le Parti Aragonés Régionaliste (PAR) a bénéficié de cette situation. Alfredo Boné, un ancien conseiller, a vu sa position renforcée grâce à cette affaire.
La corruption dans le secteur des énergies renouvelables est devenue un sujet brûlant, surtout lorsque l'on considère les liens entre les entreprises et les partis politiques. Les pressions pour obtenir des permis sans respecter les normes sont fréquentes.
Après son licenciement, le fonctionnaire a subi des pressions de toutes parts. Le 24 janvier 2018, ses fonctions ont été transférées à un autre fonctionnaire, ce qui a été perçu comme une tentative de le neutraliser. La situation a conduit à une série de conflits, culminant avec son licenciement en mars.
Les témoignages indiquent que le fonctionnaire avait anticipé son licenciement, étant un poste de confiance. Malgré les tentatives de certains responsables de s'opposer à cette décision, il a été contraint de quitter son poste.
Actuellement, la Garde Civile enquête sur Forestalia pour plusieurs motifs, y compris des irrégularités dans des projets éoliens. Les allégations de pression sur les fonctionnaires pour valider des projets douteux continuent d'émerger. Des fonctionnaires ont dénoncé les pressions subies en 2021 et 2022.
Les projets soumis par Forestalia étaient jugés insuffisants et manquaient d'informations. Malgré cela, l'entreprise a tenté de contourner les procédures habituelles pour obtenir des permis, ce qui soulève de graves questions sur la transparence du processus.
Cette affaire met en lumière les interactions complexes entre le secteur privé et l'administration publique. Les tentatives de contourner les règles pour obtenir des autorisations environnementales soulignent un problème systémique. La vigilance est essentielle pour garantir que les pratiques éthiques soient respectées dans la gestion des projets environnementaux.