La fontanera du PSOE, Leire Dïez, a récemment exprimé ses inquiétudes au commandant de la Garde Civile, Rubén Villalba. Elle a demandé de l'aide pour éviter que certaines informations ne soient divulguées par l'entrepreneur Víctor de Aldama. Cette demande souligne la tension au sein du parti face à des révélations potentiellement compromettantes.
Lors d'une réunion de plus de trois heures, Dïez a sollicité Villalba pour utiliser sa relation avec Aldama afin de limiter les fuites d'informations. Elle a même promis une réhabilitation professionnelle au sein de la Garde Civile en échange de son aide. Cela montre la complexité des relations entre le PSOE et les forces de l'ordre.
Les rencontres entre Dïez et Villalba ont eu lieu à Leganés, où la militante socialiste a insisté sur la nécessité de contrôler les informations. Elle a souligné que des révélations pourraient causer un problème grave pour le PSOE. Les documents de Villalba confirment l'inquiétude croissante concernant Aldama.
Dans ces réunions, Dïez a demandé des informations sensibles pour affaiblir la direction de la Garde Civile. Elle a mentionné des éléments subversifs au sein de la Police Judiciaire, ce qui démontre son intention de purger des personnes qu'elle considère comme problématiques.
Dïez a également abordé la situation des principaux investigués, notamment l'ancien ministre José Luis Ábalos et son ex-conseiller Koldo García. Elle a révélé qu'elle avait choisi leurs avocats et qu'elle dirigeait la stratégie de défense. Cela montre son influence au sein du parti malgré son récent expédient.
Elle a proposé à Villalba de changer d'avocat et a mentionné plusieurs options. Dïez a assuré que les coûts de cette défense seraient pris en charge par le parti, ce qui met en lumière les ressources mobilisées pour protéger ses membres.
Leire Dïez a fait état de ses préoccupations concernant les conséquences des enquêtes sur Ábalos. Elle a exprimé des doutes sur sa capacité à échapper à une situation difficile, comparant son sort à celui de Jaume Matas, un ancien président condamné. Cela montre la gravité de la situation pour le PSOE.
Concernant Koldo García, Dïez a indiqué qu'il était très affecté par le traitement reçu de la Garde Civile. Bien qu'il soit en colère, il n'envisage pas d'actions contre le Corps pour le moment. Dïez a également mentionné une connotation personnelle liée à sa condecoración, indiquant des tensions internes au sein des forces de sécurité.
Enfin, Dïez a abordé la situation de Santos Cerdán, le secrétaire d'organisation du PSOE. Elle a affirmé que la direction du parti avait une confiance totale en lui, malgré les informations compromettantes qui pourraient émerger. Cela souligne la volonté du PSOE de maintenir une image unie face à la crise.
En conclusion, la situation au sein du PSOE est marquée par des tensions internes et des préoccupations concernant les enquêtes en cours. Les échanges entre Leire Dïez et Rubén Villalba révèlent une dynamique complexe où la protection des intérêts du parti prime sur la transparence. Le développement de cette affaire sera crucial pour l'avenir politique du PSOE.