Une histoire surprenante s'est déroulée lors du match d'Arkema Première Ligue entre Dijon et Saint-Étienne (1-0) samedi. Deux joueuses de Dijon ont été la cible d'un individu, révélant des faits inquiétants. Cet incident a été rapporté par le Bien Public.
Un homme de 58 ans, résidant à Saint-Étienne, s'est présenté au délégué du match avec de faux documents. Il prétendait être médecin à la FFF et a demandé à procéder à un contrôle antidopage. Sa demande incluait la saisie des vêtements et sous-vêtements de deux joueuses dijonnaises.
Le délégué a rapidement remarqué que les documents étaient suspects et a alerté la police. L'individu a été interpellé au stade Gaston-Gérard et placé en garde à vue. Les enquêteurs ont découvert qu'il harcelait l'une des joueuses sur les réseaux sociaux depuis près de 16 mois.
Le harceleur, qui se faisait appeler « mon amour », a été bloqué par la joueuse. Lors de son interrogatoire, il a reconnu les faits, affirmant qu'il n'avait aucune intention perverse. Il a expliqué que son stratagème visait simplement à obtenir les tenues des deux joueuses, dont il se disait fan.
Les deux joueuses ont décidé de dépôt plainte contre lui, accompagnées de la FFF. Le procureur de la République a requis un contrôle judiciaire, interdisant à l'individu de se rendre dans les stades où évolue le club de Dijon.
Le procès de cet homme est prévu pour le 18 juillet. En attendant, il doit respecter une interdiction de contact avec les victimes. Cet incident soulève des questions sur la sécurité des joueuses et la nécessité de mesures plus strictes dans le sport.
La situation met en lumière le besoin urgent de protéger les athlètes contre le harcèlement, tant sur le terrain qu'en dehors. Les autorités doivent prendre des mesures pour garantir un environnement sûr pour tous les participants.
Ce triste événement rappelle l'importance de la vigilance dans le milieu sportif. Les incidents de harcèlement doivent être pris au sérieux, et des actions doivent être entreprises pour prévenir de tels comportements. Les joueuses méritent de jouer dans un environnement sécurisé et respectueux.