Marcos, El Niño Du Casque, Abandonne Le Football Pour Poursuivre Sa Lutte Contre Le Syndrome D'Ehlers-Danlos

Introduction

Le dix, un numéro emblématique que tous admirent ; celui des génies, des magiciens sur le terrain. Marcos, avec son sens du but unique, a toujours défendu ce numéro avec fierté. Il a su se démarquer au bon moment, marquer lorsque tout semblait perdu. Ce samedi 10 mai, il raccroche les bottes et le casque qui l'ont rendu spécial depuis ses débuts.

Un départ émouvant

Marcos dit adieu au football, sa grande passion, en raison d'une maladie rare, le sydrome de Ehlers-Danlos. Il se retire sur le terrain du San Pío XII, son terrain de jeu depuis l'âge de quatre ans. Sa détermination et sa gratitude sont palpables, alors qu'il reçoit des applaudissements et des étreintes de ses coéquipiers.

« J'ai toujours su qu'un jour je devrais arrêter le football », avoue-t-il, bien que ce moment soit difficile. La tribune est pleine de ses amis et de sa famille, qui lui rendent hommage avec des larmes et des sourires. Son dernier but, un moment sans filet mais avec un écho éternel, reste gravé dans les mémoires.

Un joueur exceptionnel

Marcos n'a pas été un joueur ordinaire. Il était le buteur de son équipe, le San Pío XII, celui qui demandait toujours le ballon. Les parents et les entraîneurs témoignent de sa capacité à se placer au bon endroit, au bon moment. Il a su marquer des buts décisifs et a été l'âme de son vestiaire.

Le casque qu'il porte est devenu sa marque de fabrique. Il le porte pour se protéger, car tout contact peut entraîner des blessures graves. Pourtant, cela ne l'a pas freiné ; au contraire, cela a renforcé son courage et sa résilience.

La lutte contre la maladie

Marcos souffre du sydrome de Ehlers-Danlos, une maladie qui affecte le tissu conjonctif. Ses symptômes incluent des articulations élastiques et une peau fragile. Bien que sa condition soit relativement légère, le football à 11 est devenu trop risqué pour lui. « Le risque de blessures est élevé, et il faut le protéger », explique sa mère, Sonia.

Depuis sa naissance, il vit avec cette maladie. Le diagnostic est arrivé grâce à une consultation inattendue. Aujourd'hui, grâce au Plan Intégré des Maladies Rares de Castilla et León, d'autres familles peuvent bénéficier d'un meilleur accompagnement. Ce plan garantit un accès équitable aux ressources pour améliorer leur qualité de vie.

Un symbole d'espoir

Marcos devient un symbole pour les trois millions de personnes vivant avec une maladie rare en Espagne. Le 15 mai, lors de la Journée Mondiale du syndrome de Ehlers-Danlos, il représente ceux qui luttent pour la visibilité et le soutien. Le travail de la Fédération Espagnole des Maladies Rares (FEDER) est essentiel pour promouvoir la recherche et l'attention nécessaires.

Bien qu'il raccroche son casque, Marcos ne s'arrête pas. Le tennis sera son nouveau défi. Ses coéquipiers et entraîneurs lui ont rendu un hommage inoubliable. Son talent, sa discipline et son attitude lui permettront de continuer à poursuivre ses rêves.

Conclusion

Marcos, le garçon au casque, quitte le terrain, mais il ne renonce pas à ses rêves. « Je veux continuer à faire du sport, j'aime la compétition », déclare-t-il. Alors qu'il s'éloigne, le numéro 10 sur le dos, il prouve que certaines au revoir ne sont pas des fins, mais un nouveau départ dans sa façon de lutter.