
Le conseil du comté de Lancashire, dirigé par Reform UK, a refusé d'appeler le gouvernement à interdire définitivement le fracking. Cette décision fait suite à une motion présentée par le leader du groupe travailliste, Mark Clifford, lors d'une réunion du conseil. Il a exprimé que les récents commentaires de Richard Tice, député et vice-président de Reform UK, concernant la levée des interdictions sur ce processus controversé, ont suscité une préoccupation profonde parmi les habitants de Lancashire.
Le fracking a été pratiquement interdit en 2019 après l'introduction d'un moratoire suite à une série de tremblements de terre sur le site de Preston New Road à Fylde. L'administration dirigée par Reform UK à Lancashire soutient qu'elle adopte une approche pragmatique au cas où la situation autour du fracking évoluerait, tout en excluant un retour à l'extraction.
Lors d'une réunion du conseil, les conseillers ont voté pour une motion amendée proposée par le conseiller du comté de Reform UK, Joel Tetlow. Cette motion a remplacé le terme 'fracking' par 'extraction de gaz de schiste'. Elle a également demandé la poursuite du moratoire, tout en commissionnant une revue indépendante des sources d'énergie domestiques.
Mark Clifford a déclaré : "Il n'y avait même rien à amender, c'était ridicule, les habitants de Lancashire se sont déjà exprimés." Il a souligné que la population ne souhaite pas le fracking dans la région et s'interroge sur les raisons pour lesquelles Reform UK désire son retour.
Stephen Atkinson, le leader du conseil du comté de Lancashire, a qualifié la motion d'« purement politique », visant à effrayer les habitants. Il a ajouté que leur démarche était de rendre la situation plus sensible. Selon lui, bien que cela n'ait pas fonctionné sur la côte de Fylde, de nouvelles technologies émergent constamment.
Atkinson a conclu en affirmant que la position de Reform est d'aborder la question de manière scientifique. Si le fracking n'est pas sûr, il ne se produira pas.
Le conseil dirigé par Reform UK à Lancashire a pris une décision qui reflète des tensions politiques et des préoccupations locales. Alors que le débat sur le fracking continue, les opinions des habitants restent claires et fermes. La question de l'extraction de gaz de schiste demeure un sujet de discorde, illustrant les défis auxquels les décideurs sont confrontés.