Le 28 janvier 2023, un rassemblement international s'est tenu à Paris pour demander la libération de Français retenus en Iran. Noémie Kohler et Thérèse Grondeau, dont les proches sont détenus, ont alerté les sénateurs sur la situation alarmante de ces otages. Actuellement, trois Français sont qualifiés d'otages par Paris et sont incarcérés depuis 2022.
Parmi les otages, Cécile Kohler, Jacques Paris et Olivier Grondeau sont en détention. Noémie Kohler a exprimé son inquiétude pour Jacques Paris, arrêté en mai 2022, accusé d'espionnage et incarcéré dans la sinistre section 209 de la prison d'Evin. Les conditions de sa détention sont particulièrement dures, et il souffre d'isolement.
Elle a partagé des détails troublants lors de son témoignage, soulignant que Jacques, âgé de 71 ans, vit dans des conditions précaires. Il n'a reçu que 8 livres depuis son arrestation, et son état de santé semble se détériorer rapidement. Cela soulève des inquiétudes quant à son bien-être et à sa survie.
Noémie Kohler a également évoqué l'état de détresse de sa sœur, Cécile. Au cours d'un appel vidéo, Cécile a exprimé son découragement face à la situation. Elle a déclaré : « Je me suis battue, mais je n’ai plus la force, c’est trop dur, c’est trop long ». Ce témoignage met en lumière la torture psychologique à laquelle les otages sont soumis.
La mère d'Olivier Grondeau, Thérèse, a également témoigné des séquelles psychologiques subies par son fils. Après dix semaines de garde à vue, il est ressorti « démoli psychologiquement ». Les conditions de détention sont décrites comme « normales », mais l'incertitude sur le sort de ses amis prisonniers pèse lourdement sur lui.
Louis Arnaud, un ancien otage libéré, a appelé à une réponse forte de l'Europe face à la situation. Il a dénoncé la diplomatie des otages pratiquée par Téhéran, qui retient plusieurs Européens. Cette situation nécessite une mobilisation des autorités européennes pour agir efficacement.
Les familles des otages expriment leur désespoir face à l'inaction des autorités françaises. Noémie Kohler a déclaré : « Nous sommes impuissants, les autorités françaises sont impuissantes ». Cette situation critique appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour la libération des détenus.
Le rassemblement du 28 janvier 2023 a mis en lumière la détresse des familles des Français retenus en Iran. Les témoignages de Noémie Kohler et Thérèse Grondeau révèlent les conditions inhumaines et l'impact psychologique de cette détention. Il est crucial que la communauté internationale prenne des mesures pour soutenir ces otages et leurs familles, afin de mettre fin à cette situation tragique.