Des milliers de personnes se sont réunies à Marseille, Metz, Bordeaux et Paris, à l'initiative d'ONG et de syndicats. Ces manifestations, qui ont eu lieu ce samedi, visaient à défendre la démocratie et l'État de droit. Cependant, la mobilisation a été faible, comme l'ont rapporté des journalistes de l'AFP.
À Marseille, le rassemblement prévu à 14 heures a été annulé en raison d'une faible participation des associations. À Metz, seules quelques dizaines de personnes étaient présentes. À Bordeaux, 260 participants ont été comptabilisés, bien en dessous des 3 100 personnes qui ont soutenu la culture rave.
À Nantes, environ 200 personnes se sont réunies devant le palais de justice. À Arras, 80 personnes ont pris part à la manifestation. David Noël, président de la Ligue des droits de l'Homme du Pas-de-Calais, a déclaré que ce n'était pas si mal compte tenu de l'organisation rapide de l'événement.
Les manifestations ont été organisées en réponse aux attaques du Rassemblement national (RN) contre la justice, suite à la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics. Cette condamnation l'empêche de se présenter à la présidentielle de 2027, en raison d'une inéligibilité de cinq ans.
Des organisations comme SOS Racisme, France Terre d'asile, et la CGT ont participé à l'appel. Najat Vallaud-Belkacem a exprimé son soutien aux juges menacés, affirmant qu'il était inacceptable que l'indépendance de la justice soit attaquée.
Les organisateurs n'attendaient pas une grande foule, surtout après une mobilisation récente qui avait attiré 3 000 personnes à Paris. Aurélien Boudon a souligné que les délais étaient trop courts pour une organisation efficace, l'appel ayant été rendu public seulement mardi.
Les principales centrales syndicales, telles que la CFDT et FO, n'ont pas participé à cet appel. Cependant, des formations de gauche, comme le Parti socialiste, étaient présentes pour soutenir les principes de démocratie et de justice.
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, a rappelé que la démocratie nécessite des contre-pouvoirs. Il a souligné que la justice est essentielle à cette démocratie. Marine Tondelier et Fabien Roussel, d'autres leaders de gauche, ont participé à d'autres mobilisations.
La France insoumise a également exprimé son soutien à toutes les initiatives contre l'extrême droite. Ces rassemblements montrent une volonté de défendre les valeurs fondamentales de la République face aux menaces.
Les manifestations de ce samedi en France ont mis en lumière les inquiétudes concernant l'État de droit et la démocratie. Malgré une mobilisation limitée, ces événements reflètent une volonté de résister aux attaques contre la justice. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir comment ces dynamiques évolueront.