Bien que « déterminée », la France n'envisage pas de reconnaître seule un État de Palestine, affirme Jean-Noël Barrot.
Reconnaissance de l'État de Palestine
Jean-Noël Barrot a affirmé que la France reste déterminée à reconnaître un État de Palestine, mais cela ne se fera pas seule. Lors d'une interview avec RTL, il a précisé que cette reconnaissance nécessiterait l'engagement d'autres pays et des parties prenantes, y compris l'Autorité palestinienne.
Le chef de la diplomatie française a souligné l'importance d'avoir un soutien international. Il a déclaré : « Nous avons une responsabilité particulière » en tant que membre permanent du Conseil de sécurité. La France souhaite que l'existence de cet État devienne plus crédible et réalisable.
La conférence internationale
Une conférence internationale, co-présidée par la France et l'Arabie saoudite, se tiendra du 17 au 20 juin. L'objectif principal est de relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien, souvent appelée « à deux États ». Emmanuel Macron a évoqué la possibilité de reconnaître l'État palestinien lors de cet événement.
Jean-Noël Barrot a également insisté sur la nécessité de traiter la question du désarmement du Hamas pour l'avenir de Gaza. Cette conférence pourrait marquer un tournant dans les relations internationales concernant cette région.
Distribution de l'aide humanitaire à Gaza
Jean-Noël Barrot a dénoncé un système militarisé de distribution de l'aide humanitaire à Gaza, aggravé par un blocus de plus de deux mois. Ce blocus, imposé par Israël, a été assoupli récemment, mais les conséquences restent graves.
Selon Barrot, ce système a engendré des émeutes et des violences meurtrières. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a autorisé une aide limitée via la Fondation humanitaire de Gaza, mais cela ne suffit pas à apaiser la situation.
Conséquences du conflit
Le conflit actuel a causé la mort de 1 218 personnes côté israélien, en majorité des civils. En réponse, Israël a intensifié sa campagne militaire, entraînant la mort de plus de 54 600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas.
Cette escalade de violence a suscité une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre. Jean-Noël Barrot a affirmé que la situation actuelle ne peut plus durer, soulignant l'urgence d'une intervention internationale.
Conclusion
La France, sous la direction de Jean-Noël Barrot, montre une volonté claire de reconnaître l'État de Palestine tout en cherchant un soutien international. La conférence à venir pourrait être une étape cruciale pour avancer vers une solution durable au conflit israélo-palestinien. La situation à Gaza nécessite une attention immédiate et des actions concrètes pour éviter un chaos supplémentaire.
