Une base militaire malgache a récemment accueilli le colonel Michael Randrianirina, qui a annoncé avoir pris le pouvoir. Cette situation est le résultat d'un coup d'État qui a suivi des semaines de contestation populaire. Le président Emmanuel Macron a exprimé sa grande préoccupation face à cette évolution inquiétante.
Le Quai d’Orsay a appelé les autorités militaires à préserver la démocratie et l’État de droit. Dans la soirée, les médias malgaches ont rapporté que le colonel Randrianirina, à la tête de l’unité militaire, doit être investi président vendredi prochain.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné l'importance de maintenir un climat de dialogue et de respect. Il a appelé tous les acteurs concernés à faire preuve de responsabilité et de retenue. Les aspirations de la jeunesse malgache doivent être entendues.
En effet, il est crucial que chacun puisse s’exprimer librement, sans crainte ni pression. Le Quai d’Orsay a insisté sur la nécessité de garantir un climat serein pour tous les citoyens.
Les manifestations ont débuté le 25 septembre, d’abord pour dénoncer les coupures d’eau et d’électricité. Elles se sont ensuite transformées en une contestation plus large contre le président Rajoelina et son gouvernement. Un collectif de jeunes, le Mouvement Génération Z Madagascar, a pris les devants dans cette lutte.
Ces jeunes manifestants appellent à des grèves générales pour dénoncer des conditions de vie jugées indignes. Ils s’opposent fermement à un pouvoir perçu comme corrompu.
Les manifestations ont été marquées par des violences, avec au moins 22 morts et plus d’une centaine de blessés, selon les Nations unies. Le gouvernement malgache a contesté ce bilan, évoquant douze victimes, toutes des « pilleurs » selon ses déclarations.
Une manifestante gravement blessée a été évacuée vers la Réunion. Cette situation soulève des préoccupations quant à la répression des mouvements sociaux et à la sécurité des citoyens.
Le rôle de la France dans l'exfiltration d'Andry Rajoelina n’a pas été confirmé par le ministère des Affaires étrangères. Selon certaines sources, il aurait quitté Madagascar à bord d'un avion militaire français pour La Réunion, avant de poursuivre vers une autre destination.
Emmanuel Macron a refusé de commenter cette situation, insistant sur le respect de l’ordre constitutionnel et de la continuité institutionnelle. La situation à Madagascar reste donc très préoccupante.
La situation à Madagascar est en pleine évolution, marquée par des tensions politiques et sociales. Les appels à la démocratie et à la responsabilité se multiplient, tandis que le pays traverse une période d'incertitude. La communauté internationale suit de près ces événements, espérant une résolution pacifique de la crise.