Le jeudi soir, Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaîtrait l’État de Palestine en septembre. Ce geste diplomatique est le résultat de plusieurs mois de discussions. Cette décision sera officialisée lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
Avant cette annonce, une lettre a été adressée le 24 juillet par Emmanuel Macron à Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne. Cette correspondance fait suite à une autre missive envoyée le 9 juin par Abbas au président français et au prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.
Les deux dirigeants étaient censés coprésider une conférence à l’ONU sur la solution à deux États, palestinien et israélien. Dans sa lettre, Abbas condamne l’attaque terroriste du Hamas survenue le 7 octobre 2023.
Dans sa correspondance, Mahmoud Abbas prend des engagements fermes. Il évoque le désarmement du mouvement islamiste et son exclusion de la gouvernance du futur État palestinien. Abbas précise que cet État n’aura pas vocation à être militarisé.
De plus, il s’engage à mener une réforme profonde de l’Autorité palestinienne, qui est actuellement affaiblie et délégitimée. Il annonce également la tenue d’élections en 2026 pour renforcer la démocratie.
La reconnaissance de l'État de Palestine par la France pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène internationale. Cela pourrait encourager d'autres pays à suivre cet exemple et à soutenir la cause palestinienne.
En outre, cette décision pourrait renforcer la position d'Abbas et de l'Autorité palestinienne. Un soutien accru pourrait également favoriser un climat de dialogue pour une paix durable entre Israël et la Palestine.
En somme, la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître l'État de Palestine marque une étape importante dans la diplomatie française. Ce geste pourrait contribuer à un renouveau des discussions sur la paix au Moyen-Orient. La communauté internationale observera de près les développements futurs et les engagements pris par Mahmoud Abbas.