InternationalIstanbul (Turquie), mardi 25 mars 2025. Les manifestations se multiplient, une semaine après l'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan. La situation est tendue et soulève de nombreuses inquiétudes.
La France est « profondément préoccupée » face aux manifestations et arrestations en Turquie. Une source diplomatique a souligné l'attachement de Paris aux principes démocratiques et à la liberté de la presse « partout dans le monde ». Cette position met en avant l'importance de ces valeurs fondamentales.
« Nous sommes préoccupés par les informations concernant les répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie », a déclaré cette source. Le placement en détention de plusieurs journalistes, dont un photographe de l'AFP, a été particulièrement souligné.
La police a interpellé plus de 1 400 personnes depuis le 19 mars. Selon l'agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention pour diverses raisons liées aux manifestations. Parmi les personnes incarcérées, sept journalistes, dont un de l'AFP, sont accusés d'avoir participé à des rassemblements interdits.
Le PDG de l'AFP a appelé à « la libération rapide » de son photographe transféré en prison. Fabrice Fries a insisté sur le fait que « Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste les rassemblements organisés dans le pays depuis le 19 mars ». Cette situation soulève des questions sur la liberté d'expression.
« Notre ambassade est en contact avec les autorités turques pour suivre la situation de ce journaliste et s’assurer du respect de ses droits », a précisé la source diplomatique. La France réaffirme son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes.
« La France est attachée au respect de l'État de droit, des principes démocratiques et du pluralisme à tous les niveaux », a-t-elle ajouté. Cet engagement témoigne de la volonté de Paris de défendre les droits humains.
La situation en Turquie reste préoccupante, avec des manifestations qui continuent de croître. Les arrestations, notamment celle de journalistes, suscitent des inquiétudes internationales. La France, en tant que défenseur des droits humains, continue de suivre de près cette situation et appelle au respect des droits fondamentaux.