« La France Regrette Vivement » : La Confirmation En Appel De La Condamnation À 7 Ans De Prison De Christophe Gleizes En Algérie
Confirmation de la condamnation de Christophe Gleizes
Ce mercredi, la cour d’appel de Tizi-Ouzou, en Algérie, a confirmé la condamnation de Christophe Gleizes pour « apologie du terrorisme ». Cette décision a profondément affecté ses proches, qui sont effondrés par cette nouvelle. Le Quai d’Orsay a également exprimé son regret face à cette issue.
Les détails de la décision judiciaire
La cour a confirmé, ce mercredi, la condamnation à sept ans de prison infligée à Christophe Gleizes. Le journaliste français de 36 ans est emprisonné depuis juin dernier. Auparavant, le parquet algérien avait même requis dix ans de prison. En début de soirée, le président de la juridiction a déclaré : « La cour confirme le jugement rendu en première instance ».
Dans la salle d’audience, les proches de Gleizes, interrogés par l’AFP, ont exprimé leur désespoir. Même à distance, ses soutiens en France se sont également montrés très attristés par cette décision.
Contexte de l’affaire
Christophe Gleizes, collaborateur pour les magazines So Foot et Society, s’était rendu en Algérie au printemps 2024. Il y travaillait sur un article concernant la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), le club de football le plus titré du pays, situé à Tizi-Ouzou, à l’est d’Alger. C'est dans ce cadre que la justice lui reproche d’avoir contacté un dirigeant de la JSK.
Ce dirigeant est un ancien responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), qui a été classé terroriste par les autorités algériennes en 2021. Cette accusation a conduit à la grave condamnation de Gleizes, suscitant une onde de choc dans le milieu journalistique.
Réactions à la condamnation
La confirmation de la condamnation de Gleizes a provoqué de vives réactions. Ses proches, présents lors de l’audience, ont exprimé leur choc et leur incompréhension. La situation soulève des questions sur la liberté de la presse en Algérie et sur le traitement des journalistes étrangers.
Les soutiens de Gleizes en France continuent de se mobiliser pour faire entendre leur voix. Ils espèrent que cette décision sera révisée et que la justice pourra être rendue. La situation reste donc très tendue et suivie de près par les observateurs.
Conclusion
La condamnation de Christophe Gleizes pour « apologie du terrorisme » soulève des inquiétudes quant à la liberté d’expression en Algérie. Alors que ses proches et soutiens expriment leur désespoir, l’affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans le pays. La communauté internationale garde un œil attentif sur cette situation.
