Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a déclaré le 13 juin 2025 que la France n’a pas encore mobilisé ses moyens militaires pour aider Israël face aux missiles iraniens. Selon lui, la situation actuelle ne nécessite pas une telle intervention.
Il a également précisé que les attaques iraniennes contre Israël n'ont pas justifié jusqu'à présent l'engagement militaire français. Le président Emmanuel Macron a mentionné que la France pourrait participer à des opérations de protection d'Israël si nécessaire.
Israël a récemment mené des frappes aériennes massives contre des sites nucléaires iraniens. En réponse, plusieurs salves de missiles iraniens ont été tirées sur le territoire israélien. Cette escalade a causé la mort de dix personnes et plus de 200 blessés dans la région de Tel-Aviv.
Le bilan des victimes en Israël a atteint 13, dont des enfants, depuis le début du conflit. Les autorités iraniennes, quant à elles, ont rapporté 78 morts, mais n'ont pas fourni de bilan total des frappes.
Jean-Noël Barrot a exprimé des inquiétudes sur le programme nucléaire iranien, le qualifiant de militaire plutôt que civil. Il a souligné que l'Iran possède de l'uranium enrichi à un niveau bien supérieur à celui fixé il y a dix ans.
Il a également affirmé que l'Iran a dissimulé ses capacités nucléaires à l'Agence internationale de l'énergie atomique. Un rapport récent a renforcé ces préoccupations, incitant à la retenue dans la région.
Malgré la tension croissante, Barrot a insisté sur l'importance du dialogue et de la négociation. Il a affirmé qu'il reste une place pour ces discussions, soulignant que la France souhaite saisir cette opportunité.
Cette approche diplomatique vise à trouver des solutions pacifiques dans un contexte de conflit intense. La France continue de surveiller la situation de près tout en réaffirmant son engagement envers la sécurité d'Israël.
La situation au Proche-Orient est complexe et évolutive. La France, tout en restant vigilante, n'a pas encore engagé ses moyens militaires. Les appels au dialogue demeurent essentiels pour espérer une résolution pacifique de ce conflit. L'avenir dépendra des actions des différentes parties impliquées.