Dans une interview de plus de 2h30 sur la chaîne YouTube de Guillaume Pley, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a partagé son parcours et son quotidien au gouvernement. Il a notamment abordé son expérience au ministère de l’Intérieur et la question de l’insécurité en France.
Interrogé sur la montée de l'insécurité, Darmanin a déclaré qu’« il n’y a plus de lieux safe en France ». Il a souligné que la société est devenue « plus violente » qu’auparavant, ajoutant que cette violence s’est généralisée dans tout le pays.
Selon lui, même les petites villes ne sont plus épargnées par des problèmes de drogue. « Avant, la drogue était présente dans les grandes villes, mais maintenant, elle est partout », a-t-il expliqué, insistant sur le fait que cette situation affecte profondément les Français.
Darmanin a également évoqué l'importance de l’intelligence artificielle dans la lutte contre l’insécurité. Il a proposé l’utilisation de systèmes de vidéosurveillance avec reconnaissance faciale pour contrôler la violence. « Pour une société sûre, il faut la reconnaissance faciale », a-t-il affirmé.
Cette technologie, selon lui, pourrait aider à maîtriser les actes de violence. Cependant, son approche suscite des interrogations sur la protection de la vie privée des citoyens.
Les déclarations de Darmanin n’ont pas manqué de provoquer des réactions. Sébastien Chenu, député RN, a qualifié ses propos d’« hypocrisie absolue ». Il a rappelé que Darmanin a occupé plusieurs postes de responsabilité sans véritablement agir contre l’insécurité.
Jean-Philippe Tanguy, également du RN, a souligné l’étrangeté de ses commentaires après avoir été ministre de l’Intérieur pendant sept ans. Il a critiqué le manque d’humilité du ministre face à la situation actuelle.
Les propos de Gérald Darmanin sur l’insécurité en France soulèvent de nombreuses questions. La généralisation de la violence et l’utilisation de technologies comme l’IA pour y remédier sont des sujets sensibles. Les réactions des opposants politiques mettent en lumière un débat crucial sur la sécurité publique et la responsabilité des dirigeants.