Le président algérien Tebboune a refusé de gracier l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis le 16 novembre. Cette annonce a été faite le vendredi soir 4 juillet, confirmant que Sansal ne bénéficiera pas d'une grâce présidentielle à ce stade. Ce refus a suscité des réactions au sein de l'opposition, qui a exprimé son mécontentement.
À 80 ans, Boualem Sansal souffre d'un état de santé préoccupant et est condamné à cinq ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale ». Le silence de la France, incluant le président de la République et le Premier ministre, a été étonnant. Aucun communiqué, déclaration ou réaction sur les réseaux sociaux n'a été émis.
Ce silence a surpris jusqu'au sein du gouvernement français. Un ministre a déclaré : « C’est la sidération », soulignant l'incompréhension face à l'absence de réaction. Ce silence ne semble pas être le fruit du hasard, car une source gouvernementale a révélé : « On a eu des consignes de l’Élysée pour se taire ».
Malgré le refus de grâce du régime algérien, la France continue d'espérer la libération de Boualem Sansal dans les jours à venir. Cette libération pourrait survenir grâce à une grâce personnelle, selon la discrétion du président algérien.
Le contexte politique en Algérie est complexe, et le cas de Boualem Sansal est emblématique des tensions entre l'Algérie et la France. L'écrivain, connu pour ses critiques du régime algérien, est devenu une figure symbolique pour la liberté d'expression. Sa détention soulève des questions sur les droits humains dans le pays.
La fête de l’Indépendance, qui aurait pu être une occasion pour accorder une grâce, a été marquée par ce refus. Les autorités algériennes semblent déterminées à maintenir leur position, malgré les pressions extérieures.
La France, bien que silencieuse pour l'instant, espère toujours une issue favorable pour Boualem Sansal. Les discussions en coulisses pourraient mener à une solution diplomatique. La communauté internationale suit de près cette situation, espérant une avancée positive.
Le sort de l'écrivain reste un sujet de préoccupation, tant pour ses proches que pour les défenseurs des droits humains. La situation actuelle pourrait évoluer rapidement, mais l'incertitude demeure.
En résumé, le refus de grâce présidentielle pour Boualem Sansal par le président Tebboune soulève des questions importantes sur la liberté d'expression en Algérie. Le silence de la France face à cette situation est également troublant. Les espoirs de libération subsistent, mais l'avenir de l'écrivain reste incertain.