François Bayrou envisage de présenter un texte sur la proportionnelle d'ici la fin de l'année ou début 2026. Malgré l'opposition des Républicains, il est convaincu d'avoir une majorité au Parlement pour faire avancer cette proposition. Invité du « Grand Jury » de RTL, il a partagé ses intentions claires.
Le Premier ministre a affirmé qu'il y avait une majorité pour voter en faveur d'un mode de scrutin proportionnel aux élections législatives. Il a précisé : « Il y a une majorité pour la proportionnelle à l'Assemblée nationale », tout en reconnaissant les sensibilités diverses au sein de son équipe.
Bayrou a indiqué qu'il présenterait ce texte après le travail budgétaire, ce qui pourrait se faire « à la fin de cette année » ou en début d'année 2026. Il a exprimé sa confiance dans ses capacités à convaincre ses collègues.
Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a rapidement réagi en affirmant : « Nous allons nous y opposer ». Selon lui, une telle mesure risquerait de rendre le bazar politique « permanent ». Cela soulève des questions sur la position qu'il adopterait si le projet se concrétisait.
Isabelle Balkany a également critiqué cette initiative sur X, qualifiant la proposition de Bayrou de « transformation du bazar actuel à l'Assemblée Nationale en bordel définitif ». Ces réactions montrent un fort désaccord au sein du paysage politique.
Cette proposition de Bayrou intervient dans un contexte où le Parti socialiste doit faire face à des défis internes, notamment avec des primaires prolongées. Le climat politique est tendu, et les municipales à Paris ajoutent à la complexité de la situation actuelle.
À Sathonay-Village, près de Lyon, les habitants sont appelés à élire un quatrième maire en cinq ans, illustrant les difficultés des gouvernances locales. Ce climat instable pourrait influencer les discussions autour de la proportionnelle.
En somme, la proposition de François Bayrou sur la proportionnelle suscite des réactions contrastées. Alors qu'il se dit confiant dans la possibilité d'obtenir une majorité, les oppositions se font entendre. Le débat sur ce sujet pourrait avoir des implications majeures pour le paysage politique français dans les mois à venir.