Conflit Inde-Pakistan : Islamabad dénonce des frappes dans trois régions, New Delhi assure avoir visé des « sites terroristes »
Tensions entre l'Inde et le Pakistan
Un soldat monte la garde à la frontière indo-pakistanaise. L'Inde a récemment mené des frappes aériennes dans trois régions du Pakistan, selon l'annonce de l'armée pakistanaise. Ces frappes ont touché deux villes du Cachemire pakistanais ainsi qu'une troisième dans le Pendjab, à proximité de l'Inde.
Des correspondants de l'AFP ont rapporté plusieurs fortes explosions entendues dans ces régions. Le porte-parole de l'armée, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry, a déclaré : « Nous riposterons au moment que nous choisirons ». De son côté, l'Inde a affirmé avoir frappé des sites terroristes au Pakistan avec des missiles.
Suspension du traité de partage des eaux
Les tensions ont encore augmenté lorsque l'Inde a annoncé la suspension de sa participation à un traité de partage des eaux signé en 1960 avec le Pakistan. Cette décision fait suite à un attentat qui a causé 26 morts le 22 avril dernier dans la ville touristique de Pahalgam, située dans le Cachemire indien.
Bien que l'attaque n'ait pas été revendiquée, New Delhi a accusé Islamabad d'en être responsable, ce que le Pakistan a catégoriquement démenti. Cette escalade des tensions a suscité des inquiétudes concernant la stabilité régionale.
Réactions internationales
À Washington, un porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, a déclaré que les États-Unis exhortent le Pakistan et l'Inde à travailler à une résolution responsable. L'objectif est de maintenir la paix à long terme et la stabilité dans la région d'Asie du Sud.
Les deux pays sont actuellement sur le pied de guerre depuis cet attentat, le plus meurtrier visant des civils depuis plus de vingt ans dans cette région à majorité musulmane.
Conclusion
Les événements récents entre l'Inde et le Pakistan soulignent la fragilité de la situation dans cette région. Les tensions militaires et politiques continuent de croître, rendant nécessaire un dialogue pour éviter une escalade supplémentaire. La communauté internationale suit de près ces développements.
