Des frappes aériennes intenses menées par Israël ont ciblé la capitale iranienne tôt mercredi matin. Cette action a eu lieu après qu'un avertissement a été émis concernant une nouvelle zone potentiellement ciblée. Cela survient un jour après que le président américain Donald Trump a conseillé aux habitants de Téhéran d'évacuer et a exigé que l'Iran se rende sans conditions.
Un grand bruit d'explosion a été entendu à Téhéran aux alentours de 5 heures du matin, heure locale. Les résidents de la ville ont fui leurs foyers en masse, ce qui reflète l'incertitude croissante dans la région. Ce conflit a atteint son cinquième jour, avec des frappes israéliennes visant les installations militaires et nucléaires de l'Iran.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré pour la première fois que les frappes israéliennes avaient également endommagé l'installation principale d'enrichissement d'uranium à Natanz, en plus des installations de surface. Israël affirme que cette offensive est nécessaire pour empêcher l'Iran de se rapprocher de la construction d'une arme atomique.
Les frappes ont causé la mort d'au moins 224 personnes en Iran. En réponse, l'Iran a lancé environ 400 missiles et des centaines de drones vers Israël, entraînant la mort de 24 personnes à ce jour. La situation demeure tendue et les autorités iraniennes n'ont pas reconnu les attaques, bien que celles-ci soient devenues de plus en plus fréquentes.
Les autorités israéliennes ont précédemment averti qu'elles pourraient frapper un quartier au sud de l'aéroport international de Mehrabad. Ce secteur comprend des zones résidentielles, des installations militaires et des entreprises industrielles. De plus, Israël a affirmé avoir tué le général iranien Ali Shadmani, décrit comme le commandant militaire le plus senior restant du pays.
Le général Shadmani a été nommé à la tête du QG central Khatam al-Anbiya, une branche des Gardiens de la Révolution. Cette escalade des hostilités a conduit Trump à quitter le sommet du G7 au Canada un jour plus tôt pour se concentrer sur le conflit, déclarant qu'il ne cherchait pas de cessez-le-feu, mais plutôt une fin réelle du conflit.
Trump a averti le leader suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, que les États-Unis savent où il se cache, appelant à une surrender inconditionnelle de l'Iran. Il a également mentionné qu'il n'y avait pas de plans pour tuer Khamenei "du moins pas pour l'instant". Malgré les tensions croissantes, il a laissé entendre que des discussions diplomatiques restaient une option.
Trump a suggéré qu'il pourrait envoyer le vice-président et un envoyé spécial pour rencontrer les Iraniens. Cette déclaration souligne la complexité de la situation et les efforts potentiels pour réduire les tensions, malgré le climat hostile actuel.
La situation en Iran et en Israël reste volatile, avec des frappes israéliennes intensifiées et des représailles iraniennes. Les déclarations de Trump et les actions militaires soulignent l'escalade du conflit. Il est essentiel de suivre l'évolution de cette situation pour comprendre les implications régionales et internationales.