Au moins 55 Palestiniens ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes sur Gaza, selon une agence de défense civile gérée par le Hamas. Cette escalade de violence a suivi la reprise des bombardements israéliens et des opérations terrestres dans la région cette semaine.
Ces frappes ont causé la mort de plus de 430 personnes en seulement deux jours, d'après le ministère de la santé contrôlé par le Hamas. Ce dernier a qualifié l'opération terrestre annoncée par Israël de "nouvelle et dangereuse" violation de l'accord de cessez-le-feu, en vigueur depuis janvier.
Israël a intensifié ses attaques, avertissant qu'elles se poursuivraient tant que le Hamas ne libérerait pas les otages restants. Selon les autorités israéliennes, 59 otages sont encore détenus, dont 24 seraient en vie.
Les Forces de Défense Israéliennes (IDF) ont déclaré avoir commencé des "activités terrestres ciblées" pour établir un tampon partiel entre le nord et le sud de Gaza. Le porte-parole des IDF, le colonel Avichay Adraee, a précisé que les forces étaient déployées jusqu'au centre d'un corridor connu sous le nom de corridor de Netzarim.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé que le pays avait "repris le combat à plein régime". Les négociations pour un cessez-le-feu ont échoué à progresser, ce qui a conduit à une intensification des frappes.
Le Hamas n'a pas accepté de renégocier le cessez-le-feu selon les conditions israéliennes, bien qu'il ait proposé de libérer un otage américain en vie ainsi que les corps de quatre autres otages. Les médiateurs tentent de maintenir le cessez-le-feu en cours.
Israël a bloqué l'entrée de nourriture, de carburant et de médicaments à Gaza début mars, cherchant à exercer une pression sur le Hamas. Israël accuse le Hamas de détourner ces provisions à des fins militaires, sans fournir de preuves.
Le conflit a été déclenché par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait environ 1 200 victimes, principalement des civils. En réponse, Israël a lancé une offensive militaire massive, causant la mort de plus de 48 500 Palestiniens, selon le ministère de la santé du Hamas.
La situation à Gaza reste extrêmement tendue, avec des pertes humaines considérables et une destruction massive des infrastructures. Les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu durable semblent compromis par l'escalade des violences et l'absence d'accord entre les parties.