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La pire fusillade de masse en Suède laisse la communauté immigrée sur le qui-vive

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Introduction

La Suède a récemment été secouée par une tragédie inédite, marquée par la pire fusillade de masse de son histoire. Cet événement a laissé la communauté immigrante sur le qui-vive, soulevant des questions sur la sécurité et les motivations derrière un tel acte.

Le drame à Orebro

Dans une église d'Orebro, le prêtre Jacob Kasselia a perdu un membre de sa congrégation, Salim Iskef, lors de cette fusillade. Ce dernier, âgé de 29 ans, était un réfugié syrien, engagé et bienveillant, étudiant à l'école Risbergska, où l'attaque a eu lieu. "C'était un homme bon", a déclaré Kasselia.

La fusillade a fait dix victimes, dont des Syriens et des Bosniaques. Les autorités n'ont pas encore divulgué d'informations sur l'identité des victimes, ce qui alimente l'inquiétude au sein des communautés immigrantes. Le prêtre a souligné que ce type de haine ne surgit pas de nulle part.

Les conséquences sur la communauté

Après l'attaque, la peur s'est répandue parmi les habitants d'Orebro, notamment chez ceux qui sont issus de l'immigration. Nour Afram, présente lors de la fusillade, a exprimé son angoisse : "Nous avons besoin de plus d'informations", a-t-elle déclaré. Les parents craignent désormais d'envoyer leurs enfants à l'école.

Les enseignants, comme Zaki Aydin, ressentent également cette pression. "Nous devons être prudents maintenant", a-t-il affirmé. La fermeture des portes de l'école, autrefois ouvertes, symbolise cette nouvelle réalité de méfiance et de peur.

Le manque d'informations officielles

Les autorités suédoises ont été critiquées pour leur manque de transparence après la fusillade. La police n'a pas confirmé l'identité du tireur, qui serait un homme blanc de 35 ans, ni ses motivations. Anna Bergkvist, en charge de l'enquête, a indiqué que plusieurs pistes étaient explorées.

Cette absence d'informations a exacerbé les craintes au sein des communautés immigrantes. Les rumeurs circulent et les spéculations vont bon train, laissant les habitants dans l'incertitude quant à la sécurité de leur environnement.

La réaction de la ville

Le maire d'Orebro, John Johansson, a exprimé son souhait de voir la police fournir rapidement des réponses. "Notre société a besoin de savoir pourquoi cela s'est produit", a-t-il déclaré lors d'une visite sur les lieux. Les habitants se rassemblent pour rendre hommage aux victimes, laissant des fleurs et des bougies en mémoire des disparus.

Les membres des communautés syrienne, turque et irakienne se sont unis dans la douleur, chantant des hymnes lors d'un service commémoratif. La communauté cherche à comprendre cette tragédie et à trouver un sens à cette violence inexplicable.

Conclusion

La fusillade d'Orebro a laissé une empreinte indélébile sur la ville et ses habitants. La communauté immigrante se sent vulnérable et demande des réponses. Alors que les enquêtes se poursuivent, l'espoir demeure que des mesures seront prises pour prévenir de tels actes à l'avenir. L'unité et la solidarité seront essentielles pour surmonter cette épreuve tragique.

Publié le : 7 février 2025
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