Des témoins ont décrit l'horreur du pire tireur scolaire de l'histoire de la Suède. Un incident tragique s'est produit dans un centre éducatif à Örebro, laissant derrière lui un lourd bilan.
Marwa, une étudiante, a raconté comment elle et d'autres ont tenté d'aider une des victimes. "Un gars à côté de moi a été touché à l'épaule. Il saignait beaucoup," a-t-elle déclaré à TV4 Suède. Elle a également vu plusieurs personnes au sol, saignant.
Après l'attaque survenue mardi, onze personnes ont perdu la vie, y compris le soupçonné tireur. La police a précisé que le nombre de blessés restait incertain.
La professeure Lena Warenmark a entendu près de dix coups de feu près de son bureau. Elle a décrit des détonations en succession rapide, suivies d'une courte pause. Elle a été confinée dans son bureau pendant plus d'une heure.
Le Premier ministre Ulf Kristersson a qualifié l'attaque de "pire fusillade de masse dans l'histoire suédoise". Il a exprimé la difficulté de saisir l'ampleur de ce qui s'est passé.
La police a reçu des rapports d'une fusillade dans un centre d'éducation pour adultes à Örebro, à 200 km à l'ouest de Stockholm. L'incident s'est produit à 12h33, heure locale.
Ce centre se trouve sur un campus qui abrite d'autres écoles et est fréquenté principalement par des personnes n'ayant pas terminé l'école primaire ou secondaire.
Ali el Mokad, un proche d'un étudiant présent lors de l'attaque, attendait des nouvelles à l'extérieur d'un hôpital local. "Cela ne se sent pas très bien," a-t-il déclaré. Il a décrit la détresse de sa cousine, qui a vu des amis en danger.
Les attaques de ce type sont très rares en Suède. Bien qu'il y ait eu des fusillades scolaires auparavant, aucune n'a atteint une telle ampleur.
Cette tragédie souligne une réalité alarmante. Alors que la Suède est souvent perçue comme un pays sûr, des événements comme celui-ci rappellent la nécessité d'une vigilance accrue. Les autorités continuent d'enquêter sur les circonstances et les motivations de cette attaque.