Le sommet du G7 au Canada, dirigé par Mark Carney, a été marqué par des événements inattendus. La guerre entre Israël et l'Iran a bouleversé l'ordre du jour prévu. Malgré ces défis, Carney a souligné l'importance de la coopération à long terme. Voici cinq points clés à retenir de cet événement marquant.
Le G7, qui regroupe Italie, États-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Canada et Japon, a perdu un leader lorsque Trump a quitté le sommet plus tôt que prévu. Son départ a été interprété positivement par certains, Carney affirmant comprendre la décision du président américain. En revanche, Macron a qualifié une question d'un journaliste sur le statut du groupe de G6 de disrespectful.
Trump a justifié son départ par les événements rapides au Moyen-Orient. La Maison Blanche a insisté sur le fait que le président avait passé une grande journée en Alberta. Denisse Rudich, directrice du G7 Research Group, a noté que l'atmosphère était plus détendue après son départ, permettant aux autres leaders de s'exprimer plus librement.
La situation au Moyen-Orient a rapidement pris le devant de la scène, détournant l'attention du sommet. Les dirigeants du G7 ont appelé à une dé-escalade des hostilités, mais n'ont pas réussi à obtenir un cessez-le-feu formel entre Israël et l'Iran. Finalement, un communiqué a été publié, exprimant une volonté de paix, mais sans engagements fermes.
Trump a critiqué Macron pour avoir suggéré que les États-Unis travaillaient vers un cessez-le-feu. Malgré les tensions, le communiqué a montré une certaine unité parmi les leaders du G7, tous appelant à une résolution pacifique des conflits.
Concernant l'Ukraine, le président Zelensky a quitté le sommet avec un soutien canadien, mais sans déclaration conjointe forte. Des rumeurs ont circulé sur une résistance des États-Unis à un soutien plus affirmé. Carney a réfuté tout manque de consensus, affirmant que le G7 avait exprimé son soutien à une paix durable en Ukraine.
La présence du Premier ministre indien Modi a également suscité des tensions, notamment parmi les Canadiens sikhs. Carney a annoncé un rétablissement des services diplomatiques entre l'Inde et le Canada, suite à des accusations graves. Les discussions ont porté sur des sujets cruciaux comme la sécurité et l'ordre basé sur des règles.
Un moment clé du sommet fut la rencontre entre Trump et Carney, où des discussions sur un accord commercial ont eu lieu. Bien que des obstacles subsistent, les deux leaders ont convenu de poursuivre les négociations dans les 30 jours. Carney a souligné l'importance de trouver un accord qui soit dans l'intérêt de son pays tout en étant aligné avec les États-Unis.
Le sommet a également permis à Carney de promouvoir le Canada comme une destination commerciale. L'objectif est de renforcer l'économie canadienne tout en réduisant la dépendance économique envers les États-Unis. D'autres dirigeants, notamment le Premier ministre japonais, ont également cherché à avancer dans des discussions commerciales, malgré des divergences persistantes.
Le sommet du G7 a été un mélange de défis imprévus et d'opportunités. Les tensions au Moyen-Orient ont dominé l'agenda, mais les discussions sur la coopération économique et la paix ont également été essentielles. Carney a réussi à naviguer à travers ces complexités, laissant entrevoir un avenir de coopération internationale.