Un garçon mort de faim 'était invisible aux autorités'
Introduction
Un drame tragique a eu lieu lorsque Abiyah Yasharahyalah, un garçon de trois ans, a été retrouvé mort après avoir été malnutri par ses parents. Un rapport d'examen indépendant a révélé que l'enfant était devenu "invisible" aux yeux des autorités. Ce cas soulève des questions importantes sur la protection de l'enfance et l'impact des croyances culturelles sur le bien-être des enfants.
Les circonstances de la mort d'Abiyah
Abiyah est décédé en 2020 d'une maladie respiratoire aggravée par un régime végétalien restrictif, entraînant une malnutrition sévère. Ses parents, Tai et Naiyahmi Yasharahyalah, ont été condamnés pour avoir causé sa mort après avoir laissé son corps dans le jardin de leur maison à Birmingham. Ce cas met en lumière l'importance de la vigilance des services sociaux.
Le rapport a noté que la culture et les croyances des parents avaient un impact négatif sur la santé de l'enfant. Ils ont été évincés de leur maison en 2022, et la découverte du corps d'Abiyah a eu lieu neuf mois plus tard, révélant l'ampleur de la négligence.
Les interactions avec les services sociaux
La famille avait eu des contacts avec les services sociaux dès 2016, mais ces interactions étaient jugées insuffisantes. Le rapport a souligné que les autorités n'avaient pas suffisamment pris en compte l'impact des croyances culturelles sur le bien-être d'Abiyah. Il a été noté que les services avaient très peu vu l'enfant, ce qui a contribué à son invisibilité.
Les parents avaient créé un système de croyances qui les a conduits à éviter les agences gouvernementales. Cela a limité les opportunités pour les professionnels de comprendre la situation d'Abiyah et d'intervenir de manière adéquate.
Le rôle des professionnels
Le rapport a révélé que les professionnels impliqués dans la vie d'Abiyah manquaient souvent de connaissance sur les systèmes de croyances des parents. Cela a conduit à une compréhension insuffisante de l'impact sur les soins de l'enfant. Les comportements des parents ont souvent détourné l'attention des professionnels de la sécurité d'Abiyah.
Il est essentiel que les travailleurs sociaux posent des questions pertinentes sur les cultures et les croyances. Le manque de curiosité a été un facteur clé qui a permis à la situation de se détériorer sans intervention appropriée.
Réactions et recommandations
La Birmingham Children's Trust a exprimé son soutien aux conclusions du rapport et travaille à la mise en œuvre des recommandations. Il a été souligné que des progrès significatifs ont été réalisés dans les services d'enfance à Birmingham depuis 2016. Toutefois, la nécessité de protéger les enfants invisibles reste une priorité.
Les co-présidents du Birmingham Safeguarding Children Partnership ont déclaré que protéger les enfants hors de la vue des professionnels est un défi réel. Ils ont souligné l'importance d'une vigilance accrue et d'une collaboration entre les différentes agences pour identifier les risques.
Conclusion
Le cas d'Abiyah Yasharahyalah est un rappel tragique de l'importance de la vigilance dans la protection de l'enfance. Les recommandations du rapport doivent être prises au sérieux pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. La curiosité et la compréhension des différentes cultures sont essentielles pour garantir la sécurité des enfants dans toutes les communautés.
