Gabriel, le fils aîné de Juana Rivas, âgé de 19 ans, a écrit une lettre demandant que, avant la remise de son frère de 11 ans au père, Francesco Arcuri, les autorités écoutent et prennent en compte "son peur sans coactions". Il souhaite éviter que la situation ne devienne "trop tard".
La justice italienne a déjà déterminé en 2022 que le jeune garçon était "aliéné" par sa mère, suite à une étude psychologique approfondie. Dans cette nouvelle lettre, publiée par une plateforme de soutien à Juana Rivas, Gabriel évoque "cinq ans d'abus et de maltraitance" avec son père.
Selon la décision de la justice italienne de 2022, la garde de Gabriel n'a pas été retirée à Francesco Arcuri. La cour a précisé que la mère avait manipulé son fils pour le faire passer pour une victime. Les juges ont également estimé que Gabriel, à 16 ans, pouvait choisir avec qui vivre, ce qui l'a amené à s'installer à Grenade.
Le jugement indique que Gabriel était "aligné avec la mère", la percevant comme fragile et à protéger. Sa relation avec sa mère était décrite comme "pathologique", basée sur le contrôle et le désir de lui plaire. Ces éléments soulèvent des questions sur la véracité de ses déclarations concernant son père.
Les déclarations de Gabriel sur la violence de son père semblent, selon les experts, davantage liées à un conflit parental qu'à une expérience réelle. La psychologue désignée par le juge a affirmé qu'il n'y avait pas de preuves tangibles d'abus. Cela remet en question la crédibilité des accusations portées contre Francesco Arcuri.
En réalité, des travailleurs sociaux ont visité la maison d'Arcuri pendant des années sans constater de maltraitance. De plus, plusieurs plaintes antérieures ont été classées sans suite pour manque de preuves. Même les accusations jugées en septembre ont été rejetées par le tribunal qui avait précédemment accordé la garde exclusive à Arcuri.
Malgré tout, Gabriel, toujours aligné avec sa mère, insiste sur le fait que son père "ment" à son sujet. Il déclare : "Depuis mes 18 ans, je lutte pour sauver Daniel". Il exprime sa confiance dans le procès à venir contre son père pour maltraitance présumée, prévu le 18 septembre en Italie.
Gabriel conclut sa lettre en demandant aux autorités de ne pas permettre que son frère soit remis à leur père, rappelant son propre vécu : "Ne laissez pas cela se reproduire". La remise, initialement prévue pour mardi dernier, a été reportée pour des raisons de sécurité, mais doit avoir lieu demain dans un cadre plus privé.
La situation entre Gabriel, son frère et leur père est complexe et chargée d'émotions. Les décisions judiciaires et les témoignages soulèvent des questions importantes sur la protection des mineurs et la manipulation parentale. Les autorités doivent agir avec prudence pour éviter des conséquences irréversibles.