ERC soulève des doutes concernant la législation après la rencontre entre Pedro Sánchez et Gabriel Rufián à la Moncloa. Ce rendez-vous faisait partie des discussions du président du Gouvernement avec ses partenaires parlementaires. Peu après cette réunion, Rufián a appelé les différents partis de gauche à profiter du temps qui reste pour avancer sur des mesures.
Rufián a exprimé son incertitude sur l'avenir : "Je ne sais pas combien de temps il reste. Je ne sais pas ce qui va se passer." Il a insisté sur la nécessité d'agir rapidement, soulignant que personne ne peut prédire l'avenir. Son ton était empreint de préoccupation lors de ses déclarations dans les couloirs du Congrès.
Le porte-parole d'ERC a décrit Sánchez comme un "président touché" après leur réunion de plus d'une demi-heure. Il a également refusé que des caméras soient présentes, considérant cela comme un "besamanos absurde".
Rufián a surpris en lançant un appel aux partenaires de gauche : "Profitons du temps qu'il nous reste pour avancer." Il a mis l'accent sur la nécessité de s'accorder sur des sujets cruciaux, notamment le logement, qu'il considère comme fondamental.
Il a averti : "Lorsque les corrompus premium entreront ici, nous serons tous dans une mauvaise situation." La question du logement a été au cœur des discussions avec Sánchez, où il a exigé une intervention sur le marché immobilier et des avancées dans l'agenda social.
Rufián a révélé que Sánchez s'est engagé à "s'attaquer aux corrompus" par le biais d'un changement du Code pénal. Cela inclut des sanctions pour les entreprises, en particulier les constructeurs, qui pourraient faire face à de lourdes amendes pour pouvoir à nouveau travailler avec les administrations publiques.
En somme, Rufián a appelé à des actions concrètes en matière d'agenda social et de logement pour surmonter la crise actuelle. "Sortir de cette situation avec un visage désolé, c'est ce que fait déjà un roi corrompu", a-t-il conclu.
La réunion entre Pedro Sánchez et Gabriel Rufián a mis en lumière des préoccupations majeures sur l'avenir politique. Les appels à l'action et les engagements pris soulignent l'urgence d'une réforme dans des domaines critiques comme le logement et la lutte contre la corruption. L'avenir reste incertain, mais les deux hommes politiques semblent conscients de la nécessité d'agir rapidement.