Le cessez-le-feu entre Israël et Hamas à Gaza est de nouveau remis en question alors que la première phase touche à sa fin. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indéfiniment retardé la libération d'un groupe de prisonniers palestiniens. Cette décision survient après la libération des six derniers otages israéliens.
Plus de 600 prisonniers palestiniens devaient être libérés en échange, mais Netanyahu exige que Hamas mette fin à ce qu'il qualifie d'« utilisation cynique des otages pour des fins de propagande ». En réponse, Hamas accuse Israël de tenter de perturber l'accord de cessez-le-feu.
Cette situation met en lumière les défis qui subsistent pour parvenir à une paix durable. Israël a exprimé des préoccupations quant à la sécurité des otages lors des premières remises, affirmant que leur sécurité physique était compromise.
Israël a également déclaré que Hamas avait violé les termes de l'accord en ne libérant pas une otage civile, Arbel Yehud. Cela a entraîné un retard dans l'accès pour des centaines de milliers de Palestiniens souhaitant retourner au nord de Gaza.
La situation s'est aggravée lorsque Hamas a remis un corps qui ne correspondait pas à celui de Shiri Bibas, une otage emblématique. Netanyahu a dénoncé cette action comme une « violation cruelle et malveillante » de l'accord.
Malgré ces incidents, les discussions sur la seconde phase du cessez-le-feu n'ont pas encore débuté. Hamas a proposé de libérer les otages restants en une seule fois, mais cela dépend du retrait complet des forces israéliennes de Gaza.
Israël exige le démantèlement complet de Hamas, ce que ce dernier refuse. Les cérémonies orchestrées lors des remises d'otages visent à montrer la force de Hamas dans la région.
En Israël, des voix s'élèvent pour que le gouvernement reprenne les hostilités contre Hamas. Les familles des otages, soutenues par une grande partie de la population, insistent sur l'importance de garantir leur libération.
Les propositions de Donald Trump pour Gaza ajoutent une nouvelle incertitude. La troisième phase du cessez-le-feu devrait orienter Gaza vers la reconstruction, mais des alternatives concrètes sont nécessaires pour éviter l'expulsion des Palestiniens.
La gouvernance future de Gaza reste un point de discorde majeur. Israël, Hamas, l'Autorité palestinienne et les pays arabes semblent avoir des propositions contradictoires. Ces questions nécessiteront des négociations difficiles dans un contexte de risque constant de reprise des hostilités.
Pour l'instant, les médiateurs d'Égypte, du Qatar et des États-Unis auront du travail pour achever la première phase du cessez-le-feu.
La situation à Gaza demeure extrêmement fragile. Les tensions autour des otages et les exigences des deux parties compliquent les efforts pour établir une paix durable. Alors que la première phase du cessez-le-feu touche à sa fin, l'avenir reste incertain.