Le chef du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré que Gaza est devenu un "enfer sur terre", alors que l'assaut israélien se poursuit. Plus de 1 500 personnes ont été tuées et près de 400 000 déplacées depuis la reprise des combats le mois dernier. Les commentaires de Mirjana Spoljaric soulignent l'urgence de la situation.
Depuis le 18 mars, les bombardements israéliens ont causé la mort de 1 542 personnes, selon le ministère de la santé contrôlé par le Hamas. En plus, les ordres d'évacuation ont contraint près de 400 000 personnes à fuir leur foyer. La situation est devenue critique, avec un blocus total sur l'entrée de nourriture et de fournitures médicales depuis le 2 mars.
Les autorités israéliennes affirment respecter le droit international, mais la réalité sur le terrain raconte une autre histoire. Les bombardements ciblent des zones où les civils se sont réfugiés, aggravant ainsi la crise humanitaire. Les ministres israéliens soutiennent qu'il y a suffisamment de nourriture à Gaza, mais la situation reste désespérée.
Selon la quatrième Convention de Genève, les puissances occupantes doivent garantir l'accès à la nourriture et aux soins médicaux pour les civils. Mirjana Spoljaric a souligné que "aucun État, aucune partie à un conflit... ne peut être exemptée de l'obligation de ne pas commettre de crimes de guerre". Les civils subissent les conséquences d'une poursuite militaire incessante.
Les frappes aériennes récentes ont principalement touché des femmes et des enfants, illustrant l'impact tragique de ce conflit. Le CICR appelle à une prise de conscience mondiale face à ces violations des droits humains, qui mettent en péril l'existence même des Palestiniens à Gaza.
Le CICR a exprimé la nécessité d'un renouvellement du cessez-le-feu. Mirjana Spoljaric a rappelé que lors des précédentes pauses, des otages israéliens avaient pu être évacués. Cependant, elle a également mis en garde contre la déshumanisation croissante durant le conflit, qui empêche la communauté internationale d'agir.
Les conventions de Genève, établies après la Seconde Guerre mondiale, visent à protéger les civils. Les diluer ou les abandonner envoie un message dangereux que "tout est permis". Le respect des règles de guerre est essentiel pour bâtir une paix durable.
Mirjana Spoljaric a averti que Gaza "nous hantera". La souffrance actuelle a des répercussions qui dureront des générations. Le conflit a déjà causé plus de 50 912 morts depuis le début des hostilités, selon les autorités de santé de Gaza.
La campagne militaire israélienne vise à détruire le Hamas après une attaque sans précédent le 7 octobre 2023. La situation demeure instable et nécessite une attention urgente de la part de la communauté internationale.
La crise à Gaza nécessite une action immédiate et efficace. Les violations des droits humains et les conséquences tragiques de ce conflit soulignent la nécessité de respecter le droit international. Les souffrances endurées par les civils doivent être une priorité pour l'ensemble de la communauté mondiale afin d'éviter une escalade de la violence et de promouvoir une paix durable.